Tennis: Alizé Cornet blanchie après ses trois «no show» à des contrôles antidopage
TENNIS•La joueuse française risquait jusqu'à deux ans de suspension...N.C. avec AFP
La Française Alizé Cornet, qui risquait jusqu'à deux ans de suspension après ses trois «no show» aux contrôles antidopage, a été blanchie par le tribunal indépendant de l'ITF qui statuait sur son sort. L'un de ses deux avocats l'a annoncé à l'AFP, ce mardi.
«Il a été retenu que, lors du troisième contrôle, la préleveuse n'avait pas effectué tous les efforts raisonnables pour la localiser», a expliqué Me Alexis Gramblat. La joueuse avait elle-même expliqué au sujet de ce troisième contrôle: « Avec mon frère [Sébastien qui était son agent et qui s’occupait de la mise à jour d’ADAMS, le système de localisation de sportifs, l’an dernier], on faisait super gaffe. On n’a pas fait d’erreur sur ce troisième no show survenu fin octobre. J’étais chez moi, mais les contrôleurs n’ont pas réussi à me joindre, il y a eu un énorme malentendu. »
Tout s'est joué autour d'un interphone en panne... Alors qu'elle était à son domicile, à Cannes le 24 octobre, l'agent «a sonné plusieurs fois mais Alizé ne pouvait rien entendre car son interphone était cassé», a expliqué Me Gramblat.
Selon la décision, l'agent a attendu à l'extérieur du bâtiment comme le veut le règlement, a retenté sa chances «tous les quarts d'heure» pendant une heure, le délai d'attente légal pour localiser un sportif. Elle avait tenté de contacter par téléphone la joueuse mais était tombée directement sur sa boîte vocale.
Tout bon pour Roland
C'est un énorme soulagement pour Cornet qui est «ravie» et va pouvoir participer au tournoi de Strasbourg la semaine prochaine (18-26 mai) et surtout à Roland-Garros (27 mai-10 juin), a affirmé à l'AFP Me Gramblat, qui assure sa défense avec un autre avocat, américain, Howard Hacobs.
La Fédération internationale a maintenant 21 jours pour faire appel à compter de la date de notification de la décision. Passé ce délai, l'Agence mondiale antidopage (AMA) et l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) ont chacune 21 jours pour former appel.