FOOTBALL«Le retour au sommet de l'OM est une bonne chose», estime Diego Simeone

Ligue Europa: «Le retour au sommet de l'OM est une bonne chose», estime Diego Simeone

FOOTBALLLe coach de l'Atlético se souvient bien du début des années 90...
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

«Marseille a toujours été une équipe importante» et son retour au premier plan est «bénéfique», a estimé mercredi l'entraîneur de l'Atlético Madrid, Diego Simeone, prévenant que son équipe souhaitait être «encore plus pénible» à jouer la semaine prochaine en finale de Ligue Europa contre l'OM.

Que ressentez-vous en voyant qu'on parle plus d'Antoine Griezmann que de la finale?

Je ne vois rien, je n'entends rien, je suis comme un cheval (avec des oeillères). J'ai dans la tête Getafe (samedi) puis la finale. Pour le reste, seuls m'importent les matchs. Griezmann, je l'ai vu à l'aise, capable de rivaliser et de s'entraîner, comme à son habitude, rien de plus.

N'est-ce pas rageant pour vos autres joueurs qu'on ne parle que de Griezmann et pas d'eux?

C'est comme une famille. Il y en a toujours un qui est fâché mais quand arrivent les fêtes de fin d'année nous sommes tous ensemble et on s'embrasse aux douze coups de minuit.

Quel bilan dressez-vous de votre saison avant cette finale?

Cela n'a pas été une saison facile. Après l'élimination en Ligue des champions, l'équipe a dû se réinventer et elle a abordé cette Europa League avec responsabilité et détermination. Elle s'est bien battue. Les mots comptent peu, seuls comptent les faits. Maintenant, nous allons affronter une très bonne équipe et ce sera une finale sûrement très disputée.

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Comment vivrez-vous ce match en tribune, puisque vous êtes suspendu ?

Ne pas être sur le banc est ce qui me changera le plus. Ce n'est pas facile, c'est triste et moche mais c'est comme ça. Quoi qu'il en soit, je ressens de la joie, de l'espoir, de l'enthousiasme. Cela m'émeut de nous imaginer disputer une nouvelle finale. Avoir l'opportunité de jouer une finale apporte beaucoup d'expérience, positive ou négative. L'important est d'y être. Le mot même de «finale» résume tout, il n'y a rien après, cela s'arrête là.

Quel regard portez-vous sur Rudi Garcia, votre homologue de Marseille?

Je trouve qu'il fait de belles choses. Il a toujours bien travaillé dans les équipes qu'il a entraînées et il génère un football très efficace. Le retour au sommet de Marseille, dans une finale, est bénéfique, c'est une bonne chose. Marseille a toujours été une équipe importante par le passé. Quand j'étais gamin, je me souviens de (Alen) Boksic (1991-1993), de tous les joueurs qui y ont joué, de (George) Weah (2000-2001)... Ce club a joué des finales de Ligue des champions et rivalisait très bien en Europe, avec un public extraordinaire. Il est clair que les ingrédients sont là pour que ce soit une très belle finale. Le public de l'Atlético est passionnel et sera de la partie. On verra une émotion énorme dans les deux camps. Et je crois même que le football développé, sur le terrain, sera assez similaire. Marseille est assez direct, ils travaillent bien sur coups de pied arrêtés, ils sont compacts... Un peu comme nous.

Estimez-vous, comme votre capitaine Gabi, avoir vécu votre saison la plus difficile?

Nous ne pouvions pas recruter l'été dernier (sanctionnés par la Fifa), ensuite nous avons perdu cinq joueurs et en avons recruté seulement deux. Nous avons été éliminés de Ligue des champions... mais nous sommes en finale de l'Europa League. Sur le plan du travail, c'est une très bonne saison. Mon enthousiasme se base sur notre quotidien (...) Quand je suis arrivé ici il y a six ans, j'ai dit que je voulais que nous soyons une équipe pénible. Je persiste et je signe, nous voulons être encore plus pénibles.