Ligue Europa: «Je veux bien terminer cette histoire d'amour», Wenger rêve d'une finale avec Arsenal
FOOTBALL•Le coach français veut partir sur un trophée (et accessoirement une qualification de son club pour la Ligue des champions)…N.C. avec AFP
L’histoire entre Arsène Wenger et Arsenal se terminera-t-elle le 16 mai à Lyon, lors de la finale de la Ligue Europa, ou trois jours plus tôt à Huddersfield à l’occasion de la dernière journée de Premier League ? On connaîtra la réponse ce jeudi soir, au terme d’une demi-finale retour sur la pelouse de l’Atlético Madrid que les Gunners n’abordent pas en favoris après le 1-1 concédé à la maison la semaine dernière. A la veille de cette rencontre, mercredi, le manager historique d’Arsenal a rappelé vouloir « bien terminer cette histoire d’amour » en croyant dur comme fer à la qualification.
Vous allez vivre jeudi votre 250e match européen comme entraîneur. Avec quelle ambition l’abordez-vous ?
L’objectif est d’atteindre les 251 matchs (en comptant la finale) et je crois que nous avons un bon vécu en Europe. Ce sera un match où nous savons exactement quoi faire. Notre manière de jouer est claire et c’est parfois un avantage.
Quels sentiments prédominent pour vous avant ce qui peut-être votre dernière rencontre de Coupe d’Europe ? La nervosité ? L’excitation ?
Il y a toujours un peu de tension, une volonté de gagner. Malgré toute l’expérience que j’ai, il y a une incertitude dans le football qui génère de la tension et c’est normal. Ce qu’on souhaite, c’est aider son équipe à avoir des certitudes le plus possible. (…) En football, on pense qu’on a déjà tout vu et on peut toujours découvrir de nouvelles choses. On ne sait pas à quoi s’attendre et l’excitation est toujours identique.
Quelle opinion avez-vous du travail de Diego Simeone ? Et que ressentez-vous en affrontant cette nouvelle génération d’entraîneurs ?
Je crois que chaque entraîneur a sa personnalité. Il est très bon dans ce qu’il fait, il essaie d’influencer son équipe de manière positive et il y parvient souvent. (…) Pour ma part, honnêtement, je ne ressens pas trop mon âge. Et je ne vois pas Simeone comme un entraîneur jeune, il a déjà une immense expérience, il a gagné des finales et le Championnat d’Espagne (2014). Mais je ne me focalise pas sur cela, je me concentre sur mon équipe. Je fais totalement abstraction de l’identité de celui qui dirige l’équipe d’en face.
Antoine Griezmann a été décisif au match aller. Comment jugez-vous ses performances ?
Je pense que Griezmann fait d’excellentes choses ici à l'Atlético Madrid, même si malheureusement il nous a fait mal la semaine dernière. C’est un joueur que j’avais évalué. Il est parti de France très jeune pour la Real Sociedad et il s’est imposé loin de chez lui. Sa carrière est exceptionnelle et il adore jouer. C’est une qualité que j’aime voir chez les joueurs talentueux.
Quelle est l’importance de ce match pour Arsenal ?
Le prochain match est toujours le plus important, d’autant qu’il influence le futur de mon club. C’est un très, très gros match pour nous parce que le futur d’Arsenal ne sera pas pareil si nous nous qualifions pour la Ligue des champions, ou bien si ce n’est pas le cas.
Que ferez-vous la saison prochaine ?
Je ne sais pas ce que je ferai la saison prochaine. Pour le moment, je veux avant tout bien terminer à mon poste. Je pense qu’on doit donner son maximum tant qu’on occupe une fonction. Avec toute mon implication, toute mon énergie, j’aimerais partir d’Arsenal en sachant que je me suis concentré sur Arsenal jusqu’au dernier jour. Quand mon travail à Arsenal sera terminé, je verrai où je vais, mais je veux d’abord bien terminer cette histoire d’amour.