VIDEO. Incidents OM-OL: Adil Rami et Anthony Lopes écopent de trois matches ferme
LIGUE 1•Les deux joueurs, aux cœurs des échauffourées lors du match entre les deux équipes, vont rater le sprint final...20 Minutes avec AFP
Les suspensions d’Adil Rami et d’Anthony Lopes vont-elles avoir une incidence sur la course à la 2e place ? Le défenseur marseillais et le capitaine lyonnais ont écopé de trois matches ferme, plus d’un mois après les échauffourées survenues en marge d’OM-Lyon (2-3) au Vélodrome, a annoncé mardi la Ligue (LFP).
Dans ce même dossier, le défenseur lyonnais Marcelo a écopé deux matches de suspension avec sursis, tandis que l’OM a été sanctionné d’un match de fermeture de la tribune basse sud du Vélodrome. Les deux clubs écopent d’une amende de 10.000 euros. Alors qu’il ne reste plus que quatre journées de Ligue 1 à jouer, Rami et Lopes, titulaires majeurs des deux équipes à la lutte pour le podium, ne pourront faire leur retour sur le terrain qu’à l’issue de l’ultime journée de championnat. Dans le même temps, Monaco, l’autre candidat au ticket direct pour la Ligue des champions, sera privé de son défenseur Jemerson pour deux matches, après son carton rouge reçu contre Guingamp samedi dernier.
Aulas « surpris de la méthode » de l’OM
Si les présidents des deux clubs respectifs, Jean-Michel Aulas et Jacques-Henri Eyraud, sont venus à Paris devant les instances pour plaider la cause de leurs joueurs, ils n’ont pu éviter de lourdes sanctions qui pourraient les pénaliser dans la course à la 2e place.
Juste avant le verdict, Aulas a déploré un OM « très agressif à l’encontre des joueurs, cherchant à obtenir visiblement des sanctions qui pénalisent l’OL pour la fin du championnat. Je suis très surpris de la méthode. » « Je trouve personnellement qu’on a eu une attitude professionnelle », a objecté Eyraud, qui souhaitait minimiser la faute de Rami en plaidant un comportement de joueur sur le terrain, dans la chaleur de la compétition, tout en démontrant que les attitudes de Marcelo et Lopes s’étaient, en renvanche, prolongées hors du terrain, notamment quand le gardien lyonnais a frappé un intendant de l’OM, Walid Baaloul.
Dans un autre dossier, Saint-Etienne a écopé de deux matches de fermeture, dont un par révocation du sursis, de la tribune basse Snella en raison de l’usage « d’engins pyrotechniques » lors de la réception du Paris SG, le 6 avril dernier.