Leurs retrouvailles s’annonçaient passionnantes. Comme la saison passée, l’OL doit se jouer de l’obstacle Manchester City pour atteindre sa 7e finale de Ligue des champions depuis 2010. Mais cette fois, les partenaires de Wendie Renard n’ont pas su profiter du match aller en Angleterre, ce dimanche, pour prendre un avantage aussi significatif (1-3) qu’en avril 2017. Malgré un différentiel aussi énorme que classique dans les tirs tentés (24 à 5), les Lyonnaises n’ont jamais pris le meilleur sur la solide défense britannique (0-0).

A l’image d’une ultime parade superbe sur une tête d’Amandine Henry (90e), Karen Bardsley a de plus signé une demie aller très solide. « On a eu beaucoup d’occasions donc c’est dommage de ne pas avoir marqué, constate Ada Hegerberg, peu en vue dans la surface adverse ce dimanche, tout comme sa partenaire d’attaque Eugénie Le Sommer. Mais on va être prête la semaine prochaine. »

« Le changement de système à la pause nous a fait du bien »

L’OL aura clairement la pression dimanche prochain (14h45) pour le match retour au Parc OL, où Manchester City avait réussi la performance de l’emporter l’an dernier (0-1). Parfois en difficulté au tour précédent contre le Barça (2-1, 1-0), les Lyonnaises ont rappelé, notamment en première période, qu’elles ne maîtrisaient peut-être pas toujours autant leur sujet que sur certaines campagnes européennes précédentes. « On a eu une première mi-temps difficile, concède Reynald Pedros. Je suis un peu déçu à chaud car on a eu les occasions pour l’emporter. Il faudra se qualifier à la maison. »

Comme à Barcelone, l’entraîneur lyonnais a signé quelques choix forts, notamment en titularisant la latérale gauche Selma Bacha (17 ans). En remplaçant dès la pause sa recrue phare de l’été Shanice van de Sanden par Kheira Hamraoui, l’ancien milieu nantais a donné plus d’allant à son équipe. « Le changement de système à la pause nous a fait du bien, confirme Amandine Henry. C’était un match très physique. » La demie retour devrait l’être tout autant dimanche prochain. Et cette fois, les Lyonnaises seraient inspirées de cadrer plus qu’un quart de leurs tentatives (6 sur 24 ce dimanche).