BASKETVilleneuve-d'Ascq peine dans la dernière ligne droite

Basket féminin: Villeneuve-d'Ascq ne veut pas s'endormir dans la dernière ligne droite

BASKETChampionnes de France en titre, les Villeneuvoises marquent le pas dans cette fin de saison régulière…
François Launay

François Launay

Le coup de gueule est sorti samedi soir. À l’issue d’une défaite inattendue sur le paquet de Nantes (69-62), Frederic Dusart n’a pas pu se retenir. Le coach de Villeneuve-d’Ascq a tancé ses joueuses coupables, selon lui, de suffisance depuis quelques matchs malgré une belle deuxième place au classement à trois journées de la fin de la saison régulière.

« On finira dans le top 4 quoi qu’il arrive à la fin de la saison régulière mais ce n’est pas une raison pour ne pas garder cette deuxième place. Quand on est deuxième alors que ce n’est pas forcément prévu, l’objectif n’est pas de se dire que c’est mieux que prévu alors on va se relâcher. Je veux qu’on continue à être ambitieux. Quand vous avez perdu dix kilos et que vous aviez prévu d’en perdre huit, vous ne bouffez pas tout de suite », image le technicien villeneuvois.

Rester deuxième pour éviter Bourges en play-off

Car pour Dusart, rester à cette deuxième place est indispensable. Pour éviter de croiser Bourges, leader incontesté, avant une éventuelle finale. Et aussi pour avoir l’avantage du terrain en play-offs. Mais en perdant à Nantes samedi et à Tarbes (64-62) il y a trois semaines, l’ESBVA s’est clairement mise dans le pétrin.

Car son calendrier de fin de saison régulière est infernal. Samedi, le club reçoit Charleville, 3e au classement, avant de finir par deux déplacements périlleux à Basket-Landes (6e) puis sur le parquet de Lyon (4e). « On a grillé des jokers. On n’a plus trop le droit à l’erreur si on veut garder notre deuxième voire troisième place », espère Dusart.

Une saison régulière meilleure que prévue

Paradoxalement, le club villeneuvois réalise pourtant une belle saison. Malgré son statut prestigieux de championne de France en titre, l’ESBVA ne s’attendait pas à être à pareille fête il y a quelques mois.

Avec un effectif remodelé à 60 % et les gros recrutements de clubs comme Charleville, Lyon ou encore Montpellier, les Nordistes avaient ambitionné une prudente sixième place. Finalement, la saison s’est mieux déroulée que prévu même si depuis janvier les petits grains de sable sont venus enrayer la machine.

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Entre les blessures de joueuses majeures comme Virginie Bremont ou Joey Leedham, et une usure mentale liée à un calendrier infernal avec près de 40 matchs au programme, l’ESBVA est en train de marquer le pas. Un coup de mou qu’il faut vite effacer, histoire de ne pas se mettre inutilement en difficulté dans des play-offs où le club entend défendre chèrement son titre de champion de France.