FORMULE 1«J'en rêvais enfant», Gasly très excité à l'entame de sa première saison

F1: «J'en rêvais enfant», Pierre Gasly très excité à l'entame de sa première saison complète

FORMULE 1A seulement 22 ans, le Français s'est fait la main en fin de saison dernière, pour mieux démarrer la nouvelle dans la peau d'un titulaire...
Pierre Gasly, 22 ans, va entamer sa première saison complète en Formule 1, le 24 mars 2018 à Melbourne.
Pierre Gasly, 22 ans, va entamer sa première saison complète en Formule 1, le 24 mars 2018 à Melbourne.  -  /Cover Images/SIPA
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

«Maintenant, tout commence», explique à l'AFP Pierre Gasly (Toro Rosso), à l'heure d'entamer ce week-end sa première saison complète en Formule 1 au Grand Prix d'Australie. Le Français de 22 ans veut avant tout «battre» son équipier et éventuellement «accrocher les points».

Dans quel état d'esprit abordez-vous ce premier GP d'Australie en F1?

Je suis très heureux. C'est le début de ma première saison complète en Formule 1. C'est quelque chose dont je rêvais enfant. Depuis que j'ai six ans, je suis devant ma TV pour le Grand Prix d'Australie. Aujourd'hui je suis dans la voiture et je prends part à la course, c'est excitant. Cela a toujours été mon objectif. Je me suis préparé après la dernière course à Abou Dhabi pour ce début de saison afin d'être physiquement au mieux et j'ai bien travaillé avec l'équipe. Maintenant, tout commence.

Où en êtes-vous de votre apprentissage de la F1?

Le fait d'avoir disputer cinq courses la saison dernière m'a vraiment apporté une bonne expérience dans la gestion du week-end. Je sais à quoi m'attendre. Je parviens aussi bien mieux à analyser la dégradation des pneus. Quand on m'a envoyé dans la voiture en Malaisie pour la première session d'essais libres, sans test avant, je ne connaissais pas vraiment l'équipe autour de moi et les ingénieurs. Il fallait en plus s'habituer à la monoplace. Il s'agissait donc d'apprendre le plus rapidement possible à chaque séance d'essais libres. Cette année, dans la réflexion et l'approche, je vois les choses différemment. Je ne perds pas d'influx nerveux. Maintenant, dès le début du week-end, je sais ce que je veux travailler pour les qualifications et la course, quels réglages adopter.

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Quel sont vos objectifs pour cette saison?

Mon objectif personnel c'est clairement de battre mon coéquipier (le Néo-Zélandais Brendon Hartley). Nous sommes dans la même équipe et la comparaison est inévitable. J'espère être le plus constant possible pour y arriver. A moyen terme, je vise un baquet chez Red Bull, donc il est important d'être rapidement performant. En ce qui concerne l'équipe, c'est difficile de se faire une idée de la hiérarchie mais je pense qu'on ne devrait pas être trop loin de Renault. J'espère qu'on sera en mesure de se battre pour accrocher les points.

Regrettez-vous la disparition des «grid girls»?

Bien sûr. Pour moi cela faisait partie de l'ADN de la Formule 1. Depuis tout petit je regarde les courses et il y a toujours eu des «grid girls». Je trouve que ça apportait un côté glamour. C'est quelque chose que j'appréciais. Il y aurait pu avoir les «grid kids» et les «grid girls» en même temps, cela aurait été bien. Mais ce n'est pas un gros problème, on va s'y faire.