HANDISPORT«Je réalise enfin l’enjeu», Maxime Montaggioni est prêt pour les Jeux

Nice: «Je réalise enfin l’enjeu», le handisnowboarder Maxime Montaggioni est prêt pour les Jeux Paralympiques

HANDISPORTLe Niçois prendra le départ du snowboardcross le 12 mars et du banked slalom le 16 des Juex paralympiques, avec d’autres athlètes handicapés d’un membre supérieur…
Maxime Montaggioni est champion du monde de para snowboard et vise une qualification aux Jeux paralympiques 2018.
Maxime Montaggioni est champion du monde de para snowboard et vise une qualification aux Jeux paralympiques 2018. - H. Garcia-Darennes
Mathilde Frénois

Mathilde Frénois

L'essentiel

  • Maxime Montaggioni a le même entraîneur que la médaillée d’argent des Jeux de Pyeongchang Julie Pereira.
  • Champion du monde l’an dernier, le Niçois est désormais professionnel après avoir intégré l’armée.

Il espère surfer dans les traces de Julia Pereira. A 28 ans, le snowboarder niçois Maxime Montaggioni, s’est envolé pour les Jeux paralympiques de Pyeongchang. Le pensionnaire du Back to back d’Isola 2000 et de l’Anices de Nice prendra le départ du snowboardcross le 12 mars et du banked slalom le 16, avec d’autres athlètes handicapés d’un membre supérieur.

Vous êtes licencié dans le même club que la vice-championne olympique de snowboardcross. Vous a-t-elle donné des conseils ?

On a le même entraîneur à Isola 2000. Je suis allé voir Julia Pereira à l’aéroport. Elle m’a souhaité bonne chance et m’a dit de faire mieux [l’Azuréenne a décroché l’argent à PyeongChang]. Elle a placé la barre très haut.

Maxime Montaggioni et la vice-championne olympique de snowboardcross Julia Pereira.
Maxime Montaggioni et la vice-championne olympique de snowboardcross Julia Pereira.  - M. Montaggioni

Est-ce une pression supplémentaire ?

J’ai enfin commencé à réaliser l’enjeu. Et oui, la pression arrive. Mais le but, c’est de banaliser l’événement. Je travaille avec un préparateur mental, pour ne pas subir cette mauvaise pression angoissante.

Comment vous préparez-vous ?

Je me suis mis en mode repos à une semaine du départ. Mais avant, je m’entraînais à Isola 2000. Le week-end, j’ai participé à une compétition avec les valides en Andorre.

Est-ce compliqué de mener une vie de sportif de haut niveau ?

La saison dernière, en février, je suis devenu champion du monde. Ce résultat m’a permis de me professionnaliser. Au mois de novembre, j’ai intégré l’armée. J’ai une aide du ministère de la Défense pour m’entraîner. J’ai donc mis entre parenthèses mon travail à Lignes d’Azur. Ça me permet de passer des semaines complètes à Isola 2000.

Quel sera votre programme en attendant le départ de vos courses ?

J’ai une semaine d’acclimatation pour ne pas souffrir du décalage horaire. Mais les entraînements commencent le 10 mars. Ce sera repérages et musculation jusqu’au jour J.