FOOTBALLVIDEO. Qui pour remplacer Emery après la claque du Real? Zizou?

PSG-Real Madrid: Emery c’est mort, on veut Zizou l’an prochain (pas vous?)

FOOTBALLL’état-major parisien va désormais être occupé à chercher un remplaçant à l’Espagnol pour la saison prochaine…
Julien Laloye

Julien Laloye

Il a eu droit à une question sur son avenir, parce qu’il faut bien faire son travail, mais c’était pour la forme. Tout le monde sait qu’Emery a terminé sa courte carrière sur le banc parisien mardi soir. L’Espagnol va gentiment finir la saison sur un triplé, à moins que Monaco ne lui barre la route en Coupe de la Ligue, et puis chacun se dira au revoir sans regrets, surtout les journalistes, qui passent plus de temps à déchiffrer ses paroles qu’à les comprendre pour de vrai. Encore mardi, au micro de Bein.

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« « L’analyse que je fais sur les deux matches, c’est qu’ils ont mérité de gagner à 60 % et nous à 40 %. Mais on n’a pas profité de nos 40 %. A 1-1 là-bas, on n’avait pas su faire la différence alors que c’est le bon moment pour nous. Le plus important lors des 25 premières minutes, c’est que si on ne peut pas marquer, il ne faut pas encaisser de but. On reprend et on mérite peut-être d’être près de marquer. Après, il y a leur but, l’exclusion. Ils ont mérité leur qualification. On est déçu d’être éliminés, mais je ne le suis pas par la manière. » »

Rien compris Unai, mais peu importe. La question qui nous brûle les lèvres et qui va occuper pas mal de nos articles dans les semaines qui viennent : qui à la place de l’Espagnol pour redonner du souffle et une cohérence tactique à un groupe une nouvelle fois incapable de se transcender en Ligue des champions. Une idée Thiago Silva ? « Les changements, ce n'est pas le moment d'en parler. Mais ce n'est pas la faute du coach. Ceux qui jouent, ce sont les joueurs. Il doit faire des choix difficiles. Ce n’est pas sa faute. On est ensemble avec lui. » Il s’agira surtout d’être ensemble avec le prochain, même si pour tout dire, les noms avancés jusqu’ici ne nous excitent pas des masses.

Pochettino ? Il s’identifiera facilement au club et inversement après son passage remarqué en tant que joueur, ok. Mais il a exactement le même profil qu’Emery. Un très bon entraîneur d’une bonne équipe, mais pas une top équipe, avec tout le respect qu’on peut avoir pour Tottenham.

Antonio Conte ? C’est le Mourinho du pauvre, capable d’obtenir de très bons résultats avec des joueurs de DH, mais aux méthodes semble-t-il difficilement digérées par ses groupes sur la durée, comme le montre sa 2e saison à Chelsea.

Carlo Ancelotti ? On aimerait beaucoup, tant l’Italien a laissé de bons souvenirs à Paris, mais difficile d’imaginer son retour alors qu’il a choisi de partir en raison du manque de confiance de Doha à son égard.

Villas-Boas ? Soyons sérieux deux minutes, SVP.

Zizou, le messie ?

Non, la solution la plus évidente est sous notre nez. Elle s’appelle Zidane. On a un peu enquêté sur l’idée avant la rencontre, et c’est un dossier pour le moins difficile. Plus difficile que de débaucher Neymar du Barça l’été dernier ? Ça reste à voir et ça vaudrait la dépense, vu la leçon tactique administrée par le divin chauve à son collègue sur les deux matchs.

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Son coaching en fin de match à l’aller avait fait craquer Paris ? Il a fait encore plus fort au Parc en laissant sur le banc tous ses joueurs de ballon habituels pour installer un 4-4-2 de morts de faim qui n’a pas laissé une miette aux Parisiens. Zizou n’était pas peu fier de lui.

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« « On a fait une très belle partie, en suivant bien les principes, en jouant et en pressant haut. Tactiquement, on a fait le match espéré et au final c’est grâce aux joueurs. C’est eux qui ont été convaincus de ce qu’on a mis en place pour gagner. La clé est seulement ça. Nous croyons en ce que nous faisons. Je ne pense pas qu’il y a eu de faiblesse du PSG. Au match aller, ils étaient très bons, ils avaient bien commencé et on avait bien fini. Peut-être que s’ils ont été moins bons ce soir c’est parce qu’on a été très bons. » »

C’est dit avec le sourire, hein, mais c’est dit quand même. Papa a encore donné la fessée. Et ses joueurs n’avaient encore pas assez de mots pour le remercier d’avoir fait les bons choix​ quitte à chahuter le vestiaire. Bale, Isco, Kroos et Modric sur le banc d’entrée, rien que ça. Cela s’appelle le courage et c’est tout ce qui a manqué au PSG hier. On ne dit pas que ce sera facile, mais ça vaut le coup d’essayer de convaincre le bonhomme, non ?