Caen-Strasbourg: Le Racing voulait verrouiller... Le verrou a sauté...
FOOTBALL•Le promu strasbourgeois se déplaçait au Stade Malherbe de Caen dimanche après-midi...Alexia Ighirri
L'essentiel
- Strasbourg se déplaçait à Caen dimanche après-midi pour le 28e journée de Ligue 1.
- Le Racing s'est incliné (2-0) dans un match important dans la course au maintien face au Stade Malherbe de Caen.
C’était l’un des duels importants dans la course au maintien en Ligue 1. Entre deux équipes proches –Caen et Strasbourg se tenaient à un point à la 13e et 14e place avant le début du match– le choix du système fut le même : une défense à cinq avec trois défenseurs centraux. Une première en championnat pour le Racing. Et qui a conduit à une défaite sur la pelouse du Stade Malherbe de Caen (2-0).
Enzo Crivelli a ouvert la marque juste avant la mi-temps (43e), grâce à une passe en cloche de Stef Peeters dans le dos de trois défenseurs alsaciens. Apathiques, les défenseurs n’ont pu rattraper l’attaquant normand. Alexandre Oukidja, sorti à contre-temps, est battu. Une action caennaise qui aura au final nécessité trois passes, après le dégagement du gardien, pour tromper la défense du Racing.
« On s’y attendait »
De quoi agacer le coach Thierry Laurey : « On savait comment les Caennais procédaient, il fallait prendre un minimum de précautions. Le plus rageant, c’est qu’on s’y attendait. Les deux équipes ont cherché à ne pas trop s’exposer, l’une d’entre elle a été punie ». A la mi-temps, au micro de BeIN Sports, le défenseur Bakary Koné reconnaissait sur le premier but un « manque de concentration » et « des erreurs dans l’axe ».
Quant au second but (Frédéric Guilbert, 87e) il a été encaissé alors que Strasbourg avait changé de système pour revenir à une défense à quatre. Une défense qui a « plié », pour reprendre le terme de Pablo Martinez, sur une nouvelle contre-attaque alors que les Alsaciens étaient plutôt proches de recoller au score. « On ne peut pas laisser des points en route. Si on ne joue pas en équipe, on est mort », a déploré le défenseur.
Thierry Laurey avait pourtant prévenu avant la rencontre : « Sur les matches qu’il reste il ne sera pas possible d’encaisser autant de buts ». Le Racing en a pris deux contre la pire attaque de Ligue 1 dimanche. Vendredi, c’est Monaco et la deuxième force de frappe offensive du championnat qui se présente à la Meinau.