FOOTBALLL'entraîneur de Nantes Claudio Ranieri voit l'Italie lui filer sous le nez

FC Nantes: Claudio Ranieri voit l'Italie lui filer sous le nez

FOOTBALLSelon Alessandro Costacurta, le vice-président de la FIGC (Fédération italienne de football), le coach de Nantes ne fait pas partie de la short list...
Claudio Ranieri.
Claudio Ranieri. - JEAN-SEBASTIEN EVRARD / AFP
David Phelippeau

David Phelippeau

Le Mister va devoir faire une croix sur la sélection italienne. Mercredi, Alessandro Costacurta, chargé de trouver le nouveau sélectionneur de l’Italie depuis la mise sous tutelle de la Fédération (FIGC), a indiqué que le poste de sélectionneur de la Squadra Azzura se jouera entre Antonio Conte (48 ans), Roberto Mancini (53 ans) ou Luigi Di Biagio (46 ans). « Nous prévoyons de nommer le nouvel entraîneur d’ici juin. Conte, Mancini ou Di Biagio sont les noms retenus et ce ne sera pas quelqu’un d’autre », a expliqué Costacurta depuis le camp d’entraînement italien de Coverciano, près de Florence. Claudio Ranieri ne fait donc plus partie des prétendants à la Nazionale.

Mardi, Alessandro Costacurta avait pourtant évoqué le cas de Ranieri, lors du congrès de l’UEFA à Bratislava. « Claudio Ranieri a eu une expérience difficile avec la Grèce, mais il est sorti plus fort, avant d’aller à Leicester. Je suis à la recherche d’un entraîneur, pas d’un sélectionneur, donc je ne négligerai pas les techniciens du championnat… » Quelques heures plus tard, le cas du Mister semble réglé.

Il avait fait acte de candidature il y a une semaine

Pour rappel, il y a une semaine, Claudio Ranieri avait fait acte de candidature pour devenir sélectionneur de l’équipe nationale italienne. Il avait déjà évoqué cette envie à plusieurs reprises depuis le début de la saison, mais, cette fois-ci, son appel du pied s’était fait plus limpide. Dans une interview à Sky Sport Italie, il avait déclaré : « Si j’étais contacté pour le job en Italie, j’irai voir le président de Nantes et lui demanderai d’être libéré… »

Quelques heures plus tard, le président Kita avait fait savoir qu’il ne s’opposerait pas à un départ de son coach arrivé il y a moins d’un an. « Je comprendrais aussi, d’une certaine façon, qu’à la fin de sa carrière d’entraîneur de haut niveau, cela puisse bien se terminer pour lui avec une offre qui ne se présentera pas deux fois. Je ne suis pas quelqu’un qui freine les ambitions professionnelles et personnelles, donc je ne vais pas le faire. Si j’étais à sa place, je ferais la même chose. »