FC Nantes: S'ils n'avaient pas été footballeurs, ils auraient pu être...
FOOTBALL•«20 Minutes» a interrogé trois joueurs de l'effectif actuel du FCN...David Phelippeau
L'essentiel
- S’ils n’avaient pas réussi à devenir professionnels, certains Canaris se seraient orientés vers des branches totalement différentes.
- « 20 Minutes » a interrogé Thomasson, Djidji et Rongier sur ce sujet.
Si ça n’avait pas marché pour eux avec les crampons, qu’auraient-ils fait ? Dimanche (15 heures), le FC Nantes sera à Nice. Face aux Canaris, un Aiglon a un profil assez atypique. Son nom : Pierre Lees-Melou. Ce dernier a eu un autre métier avant de devenir joueur professionnel. En 2013, alors qu’il joue en DH, il s’occupe d’une halte-garderie à l’âge de 20 ans. En s’inspirant de cette histoire, 20 Minutes a demandé à trois Canaris ce qu’ils auraient pu faire en cas d’échec dans le foot.
Adrien Thomasson, « l’obsession du foot ». « Seule certitude, j’aurais travaillé dans le foot. J’aurais fait un métier en lien avec ma passion : entraîneur, éducateur, recruteur, directeur sportif… Il y a finalement peu de choses qui me plaisent en dehors de ça. Quand j’étais jeune, le ballon rond était une obsession, un peu trop d’ailleurs au goût de mes parents. Je ne voulais rien savoir, c’était le foot et rien d’autre. Mon père était gymnaste, ma mère basketteuse, mais pourtant ce sport m’a toujours passionné. C’est dans ce milieu où je suis épanoui. J’ai fait un bac comptabilité, mais ça ne m’intéressait pas du tout. Je suis déjà allé sur le lieu de travail de mes parents, mais ça ne m’a jamais attiré [son père était technicien à France Télécom, sa mère est toujours éducatrice spécialisée]. En 3e, j’ai eu un bon contact qui m’a permis de faire un stage à l’Olympique Lyonnais. J’ai passé trois jours dans les bureaux… ça m’avait plu. J’ai ainsi de grandes chances d’être encore dans le foot après ma carrière. »
Koffi Djidji, « Le Bon Coin et Stéphane Plaza ». « L’immobilier m’intéresse beaucoup. Je passe beaucoup de temps d’ailleurs sur le site Le Bon Coin. Je me renseigne sur de nombreux investissements que je pourrais faire. Certains jours, je peux aller plusieurs fois sur le site pour trouver un bien. Quand j’étais enfant, j’ai toujours rêvé d’habiter dans un bel endroit. J’ai donc toujours été attiré par les belles maisons, les beaux appartements etc. Évidemment, je regarde aussi beaucoup les voitures sur Le Bon Coin (rires). Donc, oui, j’aurais pu faire agent immobilier, mais avec toujours une pratique intensive de sport à côté. Je kiffe vraiment regarder l’émission sur M6 Chasseurs d’appart' avec Stéphane Plaza. Tu vois des biens qui sont vraiment magnifiques. Mon après-carrière ? Tous les investissements que je vais faire pendant mes années de footballeur [il est responsable depuis peu d’un barber shop à Nantes et se verrait bien ouvrir un restaurant] vont déterminer mon après-carrière. Je me verrais bien businessman, tout en faisant toujours du sport à côté. »
Valentin Rongier vers « le GIGN ou une force spéciale française ». « Petit, j’avais un rêve : devenir pilote d’avion. Ce n’était qu’un rêve. J’ai vite baigné dans le foot, donc ce projet de devenir footballeur pro est venu rapidement. J’avais une autre envie : si je n’avais pas réussi être footballeur pro, j’aurais tout fait pour rentrer dans le GIGN [groupe d’intervention de la gendarmerie nationale] ou une force spéciale française. Dans ma vie, j’ai besoin d’adrénaline - ce métier aurait pu m’en apporter - et j’aime aider les autres aussi. C’est le Graal de la gendarmerie, le GIGN. Je suis fasciné quand je vois dans des reportages comment ce groupe d’intervention travaille et quand je vois leurs entraînements. Pilote d’avion et membre du GIGN sont des métiers qui seront compliqués à atteindre une fois que ma carrière sera finie. Pour l’après-carrière ? Je discute beaucoup avec les kinés et je m’intéresse beaucoup au corps humain. Je pourrais me lancer soit là-dedans, soit dans le consulting sportif car je suis passionné et je m’exprime pas trop mal. »