JEUX OLYMPIQUESPinturault et Muffat-Jeandet fiers de partager le même podium

JO 2018: «C’est la cerise sur le gâteau»... Pinturault et Muffat-Jeandet heureux d'être entre potes sur le podium

JEUX OLYMPIQUESLe ski alpin français commence fort avec deux breloques d'entrée...
William Pereira

William Pereira

De l’un de nos envoyés spéciaux à Pyeongchang,

On n’arrête plus la France qui gagne. Depuis la médaille d’or de Perrine Laffont sur la finale de ski de bosses, dimanche, les sportifs tricolores enchaînent à Pyeongchang. Derniers podiums en date, ceux d'Alexis Pinturault, deuxième, et de Victor Muffat-Jeandet, que l’on surnommera affectueusement Muffin, sur le combiné alpin. Résultat, la délégation française remonte à la sixième place au classement des médailles (deux d’or, une d’argent et deux de bronze). Surtout, surtout, le ski alpin commence en trombe, et répond de la meilleure des manières en égalant le biathlon sur un one shot. De quoi combler le directeur technique national, Fabien Saguez :

« On est tellement passé souvent à côté de cette épreuve [le combiné] alors qu’on était en position de réussir… Mais aujourd’hui ils ont été à la hauteur il n’y a rien à dire. Je suis très content du comportement des garçons avec des conditions qui n’étaient pas faciles. C’est génial, on a fait les deux médailles qu’on pouvait faire. » »

Et tant pis si la France qui se lève tard n’a pas pu assister à cette prouesse de l’alpin bleu. « On ne peut pas changer les parallèles », regrette Saguez​. Ça, c’est pour les chiffres et la géographie. Mais le sport, c’est aussi de l’humain, des belles histoires, des larmes et… ok, on en fait trop. Mais n’empêche qu’on a senti Muffin et Pinturault vachement fiers de prendre place sur le même podium.

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« Partager le podium avec Victor, c’est la cerise sur le gâteau. Les JO, c’est tous les quatre ans et entre-temps on a rarement le temps de profiter de tous ces moments avec notre encadrement, avec les coachs, avec les partenaires, avec nos familles… On passe presque plus de temps avec les médias qu’avec nos proches et de pouvoir faire un podium avec un copain, ça nous permet de prendre du plaisir ensemble de partager ça et au moins ce qu’on peut pas faire avec la famille, on peut le faire avec un copain. J’avais déjà eu une chance énorme de vivre ça il y a quatre ans avec Steve Missilier », s’enthousiasme la Pinture. Et Muffat-Jeandet d’en remettre une couche : « je suis tellement fier de nous, de partager ça avec Alexis c’est incroyable ».

La France ne craint pas la suppression du combiné

Saguez savoure plus pudiquement, mais savoure quand même. Et ne lui parlez pas de concours de notoriété avec d’autres disciplines (« à la rigueur je m’en fous de la notoriété que ça peut générer ») ou de la mort programmée du combiné alpin aux Jeux olympiques (« on s’adaptera à ce qu’est notre environnement »). Muffin : « c’est incroyable pour le Team France que ce soit pour les coachs de vitesse ou de technique qui se bougent pour nous toute l’année. Ce combiné, c’est la réunion de l’équipe de France parce qu’il n’y a pas de distinction et que tout le monde veut être dans le même bateau et bosse pour la même chose. » Mardi, il y avait donc plus que deux Français sur le podium.