FC Nantes-Losc: «C'est incroyable de faire un match comme ça...», peste Ranieri après le nul du FCN
FOOTBALL•Ce dimanche, à la Beaujoire, les Canaris ont concédé un match nul (2-2) contre Lille alors qu’ils ont mené deux fois au score…David Phelippeau
La 5e place ne tient plus à grand-chose. Un petit point seulement. L’avance est de plus en plus ténue sur le premier poursuivant, Montpellier. Dimanche, à la Beaujoire, les Canaris ont été incapables de battre (2-2) une formation lilloise, pourtant complètement à côté de ses crampons une grosse partie du match. L’année 2018 ne ressemble en rien à la fin de l’année 2017. Nantes « stagne un peu », selon le milieu de terrain Adrien Thomasson. Un euphémisme. Depuis le début de l’année, les Canaris ont engrangé cinq points sur dix-huit possibles ! Leur cinquième place - qu’ils occupent depuis septembre-octobre - est sauve parce que les poursuivants calent aussi de temps en temps.
Dimanche, le FC Nantes aurait dû plier ce match avec davantage d’adresse devant le but, Sala (66e) et Iloki (83e) manquant des face-à-face avec le gardien de but lillois, Maignan. « On a le sentiment et on est même certains d’avoir eu la maîtrise de ce match, analyse Valentin Rongier, très bon derrière Emiliano Sala. C’est comme si on avait perdu le match aujourd’hui face à une équipe de Lille qui était faible malgré tout le respect que j’ai pour elle. On aurait dû gagner cette rencontre. »
Nantes n’a jamais autant marqué…
Au lieu de cela, les hommes de Ranieri ont perdu deux points. Sala avait pourtant ouvert le score (16e), mais une nouvelle fois (comme à Caen), un coup de pied arrêté (67e) a remis dans le sens de la marche des Nordistes tristes à mourir. Dans la foulée, Sala a cru redonner la victoire aux siens (71e), mais dix minutes plus tard, Pépé s’amusait avec la défense nantaise, amputée de Pallois et Diego Carlos suspendus, et trompait Tatarusanu (81e). « C’est incroyable de faire un match comme ça et de ne prendre qu’un point, peste Claudio Ranieri. On joue bien, mais on prend moins de points qu’avant. Je me rappelle la période où on faisait une occasion, un but ! »
Un réalisme offensif qui rimait avec réalisme défensif. Nantes vient d’encaisser neuf buts en quatre matchs… « Il faut qu’on retrouve un équilibre quitte à marquer un peu moins de buts mais surtout ne pas en encaisser, estime, à juste titre, Valentin Rongier. On est beaucoup plus spectaculaire, mais on prend plus de buts. Il ne faut pas oublier que ce qui faisait notre force, c’était notre solidité défensive. » Et une réussite insolente qui ne pouvait évidemment pas durer.