Si c’est ça l’effet Michaël Debève, il est vraiment puissant. Moins de deux semaines après son arrivée aux commandes, l’ancien adjoint de Pascal Dupraz a enregistré deux victoires en deux matchs de Ligue 1. Après avoir dominé Troyes (1-0), le TFC a gagné samedi soir à Nice (0-1).

Ce résultat, conjugué aux défaites de Lille, Amiens et Angers (Troyes ne recevra Dijon que le 20 février) permet aux Violets de passer de la 19e à la 15e place. Autrement dit, de bondir hors de la zone de relégation. « C’est une soirée parfaite », résume Debève, qui pourra remercier au passage Max-Alain Gradel, auteur de son sixième but en L1 cette saison.

De retour de suspension, l’attaquant ivoirien a envoyé un amour de ballon enveloppé du droit dans la lucarne gauche de Walter Benitez, le gardien niçois (67e). Le seul tir cadré toulousain (contre deux en face) dans une soirée où chaque équipe a compté ses absents : Balotelli, Lees-Melou, Souquet, Le Marchand, Cyprien, Saint-Maximin et Marlon à l’OGCN, Jullien, Diop, Sylla, Somalia et Delort au TFC.

« Il ne faut pas minimiser notre performance », souligne Debève. Alors, choc psychologique ou pas ? « Les joueurs me connaissent. J’ai l’adhésion de tout le monde pour le moment. Et on gagne. »

Pas sûr que cela dure, avec la venue du PSG samedi au Stadium, deux semaines avant la réception de Monaco. « Même si je ne suis pas fou et que Paris est supérieur à nous, je pense qu’il faut y croire et rester optimiste », assure l’entraîneur toulousain. Là, ce n’est plus la méthode Debève, mais la méthode Coué.