Lille-PSG: Jolis buts, jeu pépère et pas de blessés... Paris se prépare bien avant Madrid
FOOTBALL•Le PSG a déroulé sa partition samedi à Lille (0-3) sans être véritablement inquiété...François Launay
Jusqu’ici tout va bien. Dix jours avant son grand choc de l’année en Ligue des champions sur la pelouse du Real Madrid, tout va bien pour Paris, merci pour lui..
Samedi à Lille, le club de la capitale a déroulé tranquillement sa partition pour s’imposer sans forcer (0-3) et décrocher (déjà) sa vingtième victoire de la saison en Ligue 1 (en vingt-quatre matchs). Excepté une entame de match un peu poussive, les Parisiens ont ensuite passé une après-midi très tranquille dans le Nord.
Tranquille comme Paris
« Nous avons réussi l’examen de Lille, au niveau collectif, dans l’amélioration de l’équipe et du rythme. En première période, nous ne maîtrisions pas comme nous le voulions. Mais nous avons rectifié le tir dans le dernier quart d’heure de cette première période et en deuxième. Et nous avons mieux trouvé des espaces dans leur camp. Ils avaient une bonne défense », s’est réjoui Unai Emery, l’entraîneur parisien.
En jouant au petit trot, le PSG a donc inscrit trois buts face à des Lillois qui n’ont pourtant pas démérité. Mais le rouleau compresseur et le talent parisiens ont peu à peu fait la différence. « On est bien. On a toujours besoin de s’améliorer. Mais au final on marque trois buts et on n’en encaisse aucun », résume Javier Pastore, le milieu du PSG.
Des buts splendides
Symbole de cette classe : les deux derniers buts du PSG. Si l’ouverture du score de Berchiche prête à confusion car Cavani est hors-jeu sur l’action, il n’y a rien à dire sur les deux bijoux qui ont suivi. Un coup franc splendide de Neymar suivi d’une merveille de ballon piqué de Lo Celso en pleine lucarne.
« Ce sont des buts que l’on souhaite voir tous les week-ends mais qu’on ne souhaite pas vivre du banc de touche. C’est comme ça », se lamente Christophe Galtier, l’entraîneur lillois.
Si on rajoute à ça l’absence de pépins physiques et l’intégration progressive de Lassana Diarra, qui a disputé la dernière demi-heure, dans le collectif parisien, aucun nuage ne semble pointer à l’horizon. Pourvu que le ciel ne s’assombrisse pas d’ici le 14 février, 23 heures…