L’avantage avec le hockey sur glace, c’est qu’on n’a pas vraiment l’occasion de tergiverser au moment de préparer la première finale de Coupe de France dans l’histoire de son club. Avant leur rendez-vous si attendu ce dimanche (15 heures) à Bercy contre Gap, les Lions ont en effet enchaîné quatre matchs sur les neuf derniers jours, dont un déplacement vendredi à Mulhouse en Ligue Magnus.

« Comme ça, on ne va pas se faire ce grand match avant dans les têtes », souligne Maxime Favre-Félix. A l’instar de la majeure partie de l’effectif lyonnais, le défenseur de 22 ans s’apprête à disputer son premier match de cette importance à Bercy ce dimanche. Près de 500 supporters du LHC sont attendus à Paris.

« Cette finale est plus que dans nos têtes »

« C’est une belle satisfaction car nous avons plus des spectateurs [plus de 2.500 en moyenne] que des supporters dans notre patinoire Charlemagne », indique le président des Lions Sébastien Berthet. Si celui-ci n’a absolument pas négligé les dernières rencontres de Ligue Magnus, où le LHC (5e) fera à nouveau les play-offs, il est impatient d’être à ce choc contre Gap : « Cette finale est plus que dans nos têtes. La Coupe de France n’était pas forcément notre objectif prioritaire mais nous avons eu une vraie dynamique dans cette compétition. Là, c’est un tournant pour démarrer l’histoire du club. »

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« Avec l’OL, on a gagné en crédibilité aux yeux des partenaires et collectivités »

Une histoire ayant connu un virage important en septembre 2016 avec l’officialisation d’un partenariat avec l’OL de Jean-Michel Aulas. « L’OL nous accompagne au quotidien financièrement, politiquement et matériellement, explique Sébastien Berthet. On a vite constaté que les portes s’ouvraient un peu plus facilement et qu’on gagnait en crédibilité aux yeux des partenaires et collectivités. »

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Initialement estimé à environ 100.000 euros par saison (sur un budget total de 1,5 million d’euros), l’apport économique de l’OL a changé les ambitions des Lions, qui ont également pu disputer un Winter Game devant plus de 25.000 spectateurs au Parc OL en décembre 2016. « Mais on ne veut pas brûler les étapes pour autant », nuance Sébastien Berthet. Celle de ce dimanche s’annonce « cruciale » dans l’actuelle ascension du club lyonnais vers les sommets du hockey français.