FC Nantes: Pourquoi Bordeaux a tout intérêt à ce que Sala brille (sauf samedi)?
FOOTBALL•L'Italo-Argentin, meilleur buteur du FCN, appartient toujours (un peu) aux Girondins de Bordeaux...David Phelippeau
Il affirme toujours qu’il n’a aucun esprit de revanche. Pourtant, il pourrait. Samedi (17 h), l’avant-centre nantais Emiliano Sala va retrouver les Girondins de Bordeaux, club dans lequel il a été formé (2010-2015), mais aussi dans lequel il n’a jamais vraiment percé au plus haut niveau.
« Je crois que je n’ai pas eu la chance et la confiance pour m’exprimer là-bas, expliquait, en conférence de presse, l’attaquant italo-argentin en janvier 2016. Je n’ai joué que des bouts de matchs. Chaque fois, je jouais 20 minutes… Pendant six mois, je n’ai pas fait deux matches consécutifs en tant que titulaire. C’est difficile pour un attaquant de trouver la confiance et marquer des buts. »
Sous le maillot à scapulaire, Sala (27 ans) n’inscrira qu’un seul petit but en Ligue 1 (un penalty en 2014). Jamais dans les petits papiers des différents techniciens, il trouve son bonheur dans le prêt : Orléans (National) en 2012-2013, Niort en 2013-2014 puis Caen pendant six mois (en 2015). Eté 2015, il coupe le cordon pour s’engager cinq ans avec le FC Nantes. Lors de la transaction, les Girondins de Bordeaux négocient toutefois à l’époque un joli pourcentage à la revente du joueur. Quand le FC Nantes vendra Sala (7 buts cette saison) dans les mois/années à venir, Bordeaux touchera 50 % de l’indemnité de transfert. Un pourcentage très au-dessus de ce qu’il se fait ordinairement.
Direction l’Espagne l'été prochain ?
Dimanche dernier, le FC Nantes a reçu une offre de « 15 millions » (selon la direction) du club anglais de Brighton. Elle a été refusée par le joueur - qui est sur le point de prolonger son contrat (jusqu’en 2023 ?) - mais aussi par le FC Nantes. « Il reste, on est ambitieux », a fait savoir à 20 Minutes la direction.
En revanche, l’été prochain, la donne pourrait changer. Sala a toujours rêvé d’évoluer en Espagne. En cas d’offre intéressante d’une formation ibérique (ou autre), les deux parties pourraient très bien se séparer. Et Bordeaux toucher un joli pactole.