FOOTBALLFCN-PSG: Une victoire de «champion» pour un Paris décevant à la Beaujoire

FCN-PSG: Une victoire de «champion» pour un Paris décevant à la Beaujoire

FOOTBALLLe PSG s'est imposé de justesse face au FC Nantes...
Kimpembe face à Girotto.
Kimpembe face à Girotto. - LOIC VENANCE / AFP
David Phelippeau

David Phelippeau

Le minimum syndical pour le PSG. Les Parisiens, leaders avec désormais 11 points d’avance sur Monaco, se sont imposés (0-1) contre Nantes à la Beaujoire, dimanche soir. Di Maria avait pourtant marqué tôt (12e), mais le PSG a souffert contre des Nantais, qui restent 5es.

Cavani, un retour discret mais décisif.

Sanctionné deux matchs pour être rentré en retard de la trêve internationale, Cavani faisait son grand retour dimanche soir à la Beaujoire. L’Uruguyen, critiqué par son coéquipier Thiago Silva la semaine dernière pour ce retard, a fait du Cavani. Très discret sur le front de l’attaque, il n’en reste pas moins le passeur décisif sur le premier but parisien de Di Maria (12e). Une passe dans le bon tempo que Mbappé a eu le génie de laisser passer entre ses jambes. Cavani n’a rien manqué car il n’a finalement pas eu d’occasions… A l’inverse, d’un Di Maria, titulaire en l’absence de Neymar (blessé), très maladroit (37e et 57e).

Paris bousculé, mais…

A la 68e, Emery décide de sortir Cavani pour faire entrer le défenseur Meunier. Il faut écoper sur le côté de la défense parisienne. Alvès est en souffrance face au surnombre adverse. Les vagues nantaises reviennent de manière incessante. Poussé par un stade plein, le FCN trimbale le PSG sans que le leader de la L1 ne craque. La fin de match est totalement débridée. Mbappé (85e) et Rabiot (90e +2) manquent de tuer le match. Jusqu’au bout, Paris se sera fait peur…

Après la pause, la métamorphose nantaise

Comme à l’aller, Claudio Ranieri avait fomenté un plan ultra-défensif. Un 4-2-3-1 ou 4-5-1, c’est selon, dans lequel seuls Sala et Bammou faisaient figure de joueurs offensifs. En première mi-temps, Nantes a subi, beaucoup couru face à la maîtrise technique du PSG, mais n’a jamais craqué, hormis sur le but de Di Maria. Après la pause, la métamorphose. Beaucoup plus agressifs à la récupération et plus justes dans le jeu, les Canaris ont appuyé là où ça faisait mal, c’est-à-dire sur le côté droit de la défense (Dani Alves) de Paris. Diego Carlos (expulsé dans le temps additionnel), tête juste à côté (48e), puis Sala (but hors-jeu? à la 60e) ont failli faire exploser la Beaujoire. Failli seulement.