Appelez-le le spécialiste. Quand on recrute Edinson Cavani, on sait que l’Uruguayen va vous planter des buts en veux-tu en voilà, mais il faut aussi le prendre avec le package « retard à la reprise en janvier ». Parti en vacances dans son pays pendant les fêtes de Noël, El Matador a, comme en 2013, fait son retour dans le groupe avec quelques jours de retard (deux cette année). Ainsi, après s’être entraîné pendant trois jours à l’écart du groupe, Edi ne figure pas dans le groupe du PSG qui se déplacera mercredi soir à Amiens dans le cadre des quarts de finale de la Coupe de la Ligue.

Et si le club ne met pas ouvertement le mot « sanction » sur cette sortie du groupe, préférant expliquer que le joueur, comme Pastore, lui aussi rentré d’Amérique du Sud à la bourre, est à court de forme physique, cette absence sonne comme un avertissement. Le PSG tapera également les deux joueurs au portefeuille avec une retenue sur salaire (au prorata des jours de retard). Alors que Cavani et Pastore assurent avoir prévenu le club de leurs retards respectifs, L’Equipe du jour affirme que la pilule a eu du mal à passer en interne et que le PSG a eu le sentiment de se retrouver devant le fait accompli.

Un habitué du genre

Pour Cavani, le Paris Saint-Germain commence à être habitué. En 2013 déjà, le buteur avait séché la reprise de l’entraînement et Laurent Blanc avait alors poussé un coup de gueule devant les médias. Les sanctions sportives avaient elles aussi été plus sévères (une semaine de mise à l’écart du groupe et deux matches et une suspension de deux matches). Lors de sa dernière renégociation de contrat, le PSG avait même tenu à y insérer une clause afin de sanctionner le joueur en cas de nouveau retard lors des reprises. A l’époque, le clan Cavani avait mal pris cette mesure, la jugeant infantilisante pour le joueur. Il faut croire que le PSG avait pourtant bien fait de se méfier.