Coupe de France: Trois cartons rouges, deux penaltys, une prolongation… L’élimination grotesque des Girondins de Bordeaux par Granville (2-1)
FOOT•Les Girondins de Bordeaux ont terminé le match à huit, après trois expulsions...Damien Gozioso
L'essentiel
- Bordeaux a ouvert le score avec un but de Sankharé.
- Mais les Girondins ont ensuite flanché face à Granville qui a égalisé puis emporté le match sur un penalty.
Les Girondins commencent 2018 comme ils ont terminé 2017, ridicules. « Ce match doit donner le ton pour la suite » annonçait Jocelyn Gourvennec avant le match, si c’est vraiment le cas l’année va sembler longue. Les derniers optimistes vont relever que jusqu’aux toutes dernières secondes du temps additionnel, avant l’égalisation de Martinet (90e+4), Bordeaux était qualifié grâce à un but de Sankharé (37e). C’est vrai, mais ça serait se voiler la face sur la prestation indigeste livrée face à des amateurs de National 2 (4e division).
aSabaly, Carrique et Plasil renvoyés au vestiaire
Bordeaux a d’abord cru que sa chance avait tourné avec l’arrêt de Benoît Costil sur un penalty (discutable) tiré par Douniama (9e). Mais finalement incapables de faire le break, les Girondins ont été rattrapés par la « magie de la Coupe » qui a donné des ailes à Granville. Surtout, Bordeaux s’est sabordé en écopant de trois cartons rouges, dont deux auraient largement pu être évités.
Youssouf Sabaly s’est d’abord fait sortir à la 86e minute après avoir reçu deux cartons jaunes, pour des fautes grossières. Puis, en prolongation, Carrique (102e) a ceinturé Douniama dans la surface, récoltant un rouge et offrant le penalty de la victoire à Douniama. Enfin, plus grave encore, Jaroslav Plasil a lui aussi été renvoyé aux vestiaires (109e) pour des mots envers l’arbitre. Un de plus et Bordeaux perdait le match par forfait.
Le cauchemar continue
C’est la sixième défaite consécutive toutes compétitions confondues des Girondins. Après l’élimination face à Videoton en Ligue Europa, et celle face à Toulouse en Coupe de la Ligue, c’est la troisième fois de la saison que Bordeaux se fait sortir au premier tour d’une compétition.
Surtout, c’est la première fois, depuis que l’équipe est dans le dur, que les joueurs donnent l’impression de lâcher. Les circonstances - le vent violent et la pluie - et les faits de jeu n’y sont pas étrangers, mais dans l’attitude, la réaction attendue avec la nouvelle année n’est pas là. Ce samedi, c’est à Troyes, un adversaire direct pour le maintien (!) que les Girondins vont devoir réagir.
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