INTERVIEW«A la base je voulais être chanteur», Omar da Fonseca se livre (en chanson)

Omar da Fonseca: «Je peux sortir du rap, à un moment donné il faut que je me renouvelle»

INTERVIEW« 20 Minutes » a parlé chanson et Clasico Real-Barça avec Omar da Fonseca avant le Real-Barça de samedi…
William Pereira

William Pereira

L'essentiel

  • Le Real Madrid reçoit samedi à 13 heures le FC Barcelone pour le Clasico espagnol.
  • Omar da Fonseca sera comme toujours aux commentaires pour beIN Sports.
  • Le consultant aime chanter en direct live, on l’a donc lancé sur le sujet.

Comme toujours, il sera présent, fidèle au poste lors du clasico opposant le Real Madrid au FC Barcelone, samedi à 13 heures, prêt à faire le spectacle pour des milliers de téléspectateurs. Messi ? Ronaldo ? Perdu : Omar da Fonseca. Le consultant-star de beIN Sports sera en cabine au Santiago Bernabeu pour commenter le match le plus attendu de cette fin d’année et qui sait, de pousser encore une fois la chansonnette. Enfin, seulement si les 22 acteurs offrent un spectacle digne d’émouvoir l’artiste.

On est en direct avec Omar da Fonseca avant le clasico Real-Barça ! Venez lui poser vos questions

Posted by 20 Minutes Sport on Thursday, December 21, 2017

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Le 11 octobre dernier, vous chantiez « Que je t’aime » de Johnny Hallyday après le troisième but de Messi contre l’Equateur. Son décès vous a affecté ?

D’abord, la perte de quelqu’un, la fin en soi est forcément triste. Mais lui, c’est spécial. Quand je suis arrivé dans les années 1980, ses chansons tournaient partout. C’était quelqu’un de très écouté dans les bars, dans les discothèques donc il fait partie d’une jeunesse où je jouais au football. Et puis Johnny, il te donnait la pêche. Il inspirait de l’énergie, de la folie. Je m’en suis toujours senti proche.

Si c’était un joueur, ça serait quoi ? Un box to box ? Un meneur ?

Je dirais que ça serait un Paulinho mélangé à du Modric. Paulinho parce qu’il aimait foncer, il aimait aller dans le tas et il avait de l’énergie. Et Modric c’est pour le côté esthétique.

Est-ce que vous vous imaginez un jour commenter un match en chanson ?

Non, non… D’abord il y en a qui n’aiment pas, attention, qui me disent « arrête Omar ». Parfois j’essaye sans prétention… La dernière fois, ça m’est venu de suite Ma préférence à moi (il chante), ce sont des choses qui me viennent. Parfois ça sort parce que ça coïncide avec une phrase qui a été dite ou un geste qui a été fait. Donc tout peut arriver. Mais à la base, j’aurais voulu être un artiste (en chantant) ! J’aurais voulu être chanteur.

Footballeur, c’est pas mal quand même, non ?

Ah, mais c’est très bien !

« En cabine, on sera la musique de ce match mais on ne le rendra pas meilleur. » »

Quelle sera votre prochaine chanson en direct ?

Non, non, non je ne peux pas te dire. Zéro possibilité. Bon, c’est vrai que j’ai une espèce de panoplie assez large. Je peux sortir du rap, de la variété, à un moment donné il faut que je me renouvelle, donc je ne sais pas. Encore une fois ça dépend. Parfois on me dit « tu gueules fort », mais ça se passe sur le moment. Vous imaginez si à 1-1 Ronaldo​ marque, Messi marque, si tout à la fin il y a un autre but, je ne sais pas ce qui va sortir. Au contraire s’il y a 0-0, que les joueurs ont envie d’aller manger des pipas on va s’ennuyer et moi je vais le recevoir. On ne peut en aucun cas prévoir que ça va se passer de telle ou telle manière.

Pour revenir au Clasico, est-ce que comme les joueurs, vous vous dites « c’est un gros match, j’ai envie de briller » ?

Evidemment c’est un match spécial, en plus il y a je ne sais combien de télévisions autour de nous, le décor est déjà planté. On est déjà dedans. Après individuellement, ça fait déjà plusieurs jours que je lis des trucs, je me repasse des actions, j’essaye de me donner quelques billes. C’est un peu comme un match dans le sens où tu t’y prépares sans savoir si tu seras inspiré ou si tu seras un peu en dedans. C’est un peu comme le football. Le samedi à 13 heures, on va manger avant. Et puis à 13 heures on a envie de tapas (il sourit), l’horaire il n’est pas terrible. Après ce n’est pas non plus si important. Nous ne sommes que des accompagnateurs d’un match extraordinaire. En cabine, on sera la musique de ce match mais on ne le rendra pas meilleur.

Vous avez évoqué l’horaire. 13 heures, ça ne gâche pas un peu la mystique autour de ce Clasico ? Une heure avant le déjeuner en Espagne… Bof, non ?

D’un point de vue physique pour les joueurs c’est embêtant de jouer à 13 heures. Parce qu’il faut se lever plus tôt pour manger. Même au niveau métaphysique (sic), le corps n’est pas aussi éveillé qu’à 16, 17 ou 18 heures, ce n’est pas moi qui le dis, les médecins l’ont prouvé. Après on passe à l’aspect économique. Est-ce qu’ils font ça parce qu’en Asie… C’est le deuxième débat. Est-ce que le pur aspect économique prévaut sur l’intérêt sportif. Mais si ça se trouve on va avoir un match où ça va partir dans tous les sens à 3.000 à l’heure. Peut-être qu’ils auront faim et se diront « bon allez on finit vite », parce qu’en Espagne ils mangent à 15 heures, attention hein (il rit). Et puis juste avant les fêtes. Mais tant mieux, ça sera un vrai bon cadeau avant Noël.