URBANISME74% d'opinion favorable à un nouveau stade selon un sondage Ipsos

Nantes: 74% d'opinion favorable à un nouveau stade selon un sondage Ipsos

URBANISMESelon une enquête menée sur 1002 personnes représentatives des résidents des Pays de la Loire...
David Phelippeau

D.P. avec AFP

Le chiffre est sans appel. Trois-quart des personnes interrogées (74 %) se sont prononcées en faveur de la construction d’un nouveau stade à Nantes, selon un sondage Ipsos mené à la demande du FC Nantes, dont les résultats ont été publiés ce jeudi.

« Le constat est très positif : 74 % d’entre eux sont favorables à la construction d’un nouveau stade », peut-on lire dans le communiqué d’Ipsos qui ne donne en revanche pas le pourcentage d’opposants ou d’indécis.

Parmi les mérites d’un nouveau stade - dont aucun plan ni aucune ébauche n’ont été dévoilés pour le moment -, les personnes interrogées citent « une enceinte accueillante et sûre » à 87 %, la possibilité « d’accueillir des manifestations sportives internationales » à 80 %, et « un stade moderne et connecté » à 75 %.

Une enceinte de 40.000 places

Le projet, présenté en septembre, est conduit par YelloPark, coentreprise détenue à parité par le groupe d’ingénierie immobilière « Réalités » et par une société-soeur de Flava, la holding personnelle de Waldemar Kita à travers laquelle il contrôle le FC Nantes.

Il prévoit la destruction du stade actuel de la Beaujoire, construit pour l’Euro 1984 et jugé trop cher à rénover, pour laisser place à un nouveau de 40.000 places.

Une version fortement contestée par des supporters du club, très attachés à l’enceinte actuelle, regroupés notamment dans l'association «À la nantaise», et par son architecte, Berdje Agopyan.

L’éventualité d’une rénovation du stade actuel non évoquée ?

La construction du nouveau stade serait notamment financée par un volet immobilier du projet qui comprend également 1.500 à 2.000 logements, un centre de santé sportive, des commerces, un parking et même un groupe scolaire.

L’enquête Ipsos, réalisée en ligne mi-décembre auprès de 1002 personnes représentatives des résidents des Pays de la Loire, ne semble pas avoir évoqué l’hypothèse de la rénovation.