VIDEO. Grenoble: Les Crapules filment leurs vacances de ski freeride... au Maroc!
MONTAGNE•Le groupe de huit amis grenoblois a vu son dernier court-métrage, « Tajine Express », être retenu dans un festival à partir de mardi à Rabat (Maroc)…Jérémy Laugier
L'essentiel
- Originaires de Grenoble, les Crapules sont devenus spécialistes de courts-métrages amateurs et décalés autour du ski freeride.
- Leur dernière création « Tajine Express », qui raconte une drôle d’aventure au Maroc, vient d’être programmée dans plusieurs festivals, dont l’un commence mardi à Rabat.
On peut être grenoblois, mordu de ski freeride, et viser des aventures sur des territoires improbables, parfois même à peine enneigés. Voici le credo des Crapules, de joyeux lurons sortant des courts-métrages de leurs vacances façon « J’irai skier chez vous ». « Nos films n’ont aucune prétention, explique l’un des huit skieurs de la bande, Pablo Schweizer. Nous ne sommes pas là pour la performance mais pour retranscrire une ambiance. »
Ils se souviendront longtemps de leur dernier voyage en février au Maroc, qui a conduit à Tajine Express. Notamment passé par le High Five Festival d’Annecy puis le Grand Rex à Paris, celui-ci est programmé à partir de mardi dans le cadre du Morocco Adventure Film Festival à Rabat.
Sur le toit de l’Afrique du Nord après deux jours d’ascension
« A la douane, le personnel n’en revenait pas qu’on aille réellement à Marrakech pour skier, sourit Boris Fischelson. Environ cinq fois par an, on se retrouve tous surtout pour le voyage et l’aventure. Le ski n’est finalement qu’un plus. » Groupe composé d’amis de longue date ayant entre 25 et 28 ans, les Crapules ont notamment entrepris durant deux jours l’ascension du Toubkal, point culminant de toute l’Afrique du Nord (4.167 m).
« Découvrir une vue sur tout l’Atlas au réveil, c’était quelque chose », se souvient Hugo Bonifay. Totalement amateurs, les Crapules réalisent leurs films d’un bout à l’autre. « Pour le Maroc, notre seul budget aura été les 500 euros de billet d’avion, résume Pablo Schweizer. Grâce au ski, on multiplie les rencontres atypiques à chaque voyage. »