FOOTBALLLe LOSC mise sur la politique du déni

Ligue 1: Le LOSC mise sur la politique du déni

FOOTBALLLe club galère à tous les niveaux mais officiellement, tout va bien...
François Launay

François Launay

Dix-huitième de Ligue 1, sans véritable entraîneur depuis le limogeage de Bielsa, interdit de recrutement cet hiver par la DNCG et éliminé mercredi en huitièmes de finale de la Coupe de la Ligue (1-1 ; 2-3 t.a.b), le club nordiste vit une première partie de saison cauchemardesque. Mais officiellement, tout va bien à Lille. C’est en tout cas ce que laissent transparaître les dirigeants nordistes.

Le syndrome de Stockholm

« On est sur une dynamique positive » a même osé mercredi soir Marc Ingla, le directeur général du LOSC. Cette stratégie basée sur le déni fait même passer l’interdiction de recrutement hivernal comme une simple péripétie. Et ça fonctionne car les joueurs y croient « Pour le club, les éléments présentés (devant la DNCG) étaient bons. Les dirigeants nous ont bien rassurés et nous ont fait comprendre qu’il n’y avait aucun souci. On a 100 % confiance en eux », assure l’attaquant Yassine Benzia​, victime du syndrome de Stockholm ou plutôt de Luchin.

Prendre au minimum quatre points sur les deux derniers matchs de l’année

Tout va bien dans le meilleur des mondes. Même la dix-huitième place au classement ne veut rien dire. Bah oui, « il n’y a que neuf points d’écarts avec le cinquième », fait remarquer Ingla. « Il n’y a pas beaucoup de choses qui nous séparent de la première partie du tableau », assure Benzia. Un discours qui peut tenir si le LOSC prend au moins quatre points lors de ses deux derniers matchs de l’année à Dijon samedi puis contre Nice mercredi. Sinon, il faudra sérieusement commencer à ouvrir les yeux pour éviter le mur qui se présente devant les Lillois. Qu’ils le veuillent ou non..