On peut reprocher à peu près tout aux dirigeants du LOSC depuis le début de saison mais on ne peut que saluer leur immense culot. Dix-huitième de Ligue 1, sans véritable entraîneur depuis le limogeage de Bielsa, interdit de recruter cet hiver par la DNCG et éliminé mercredi en huitièmes de finale de la Coupe de la Ligue (1-1 ; 2-3 t.a.b), le club nordiste vit une première partie de saison cauchemardesque.

Le Losc joue la carte du déni

Ce qui n’a empêché Marc Ingla d’affirmer, avant le match, que son club était « dans une dynamique positive ». Invité à commenter la décision de la DNCG, le directeur général ne semblait pas perturbé outre mesure par toutes les mauvaises nouvelles qui s’abattent actuellement sur le club nordiste. Il a même rappelé qu’il n’y avait que « neuf points d’écart au classement entre le 5e et le 18e (la place de Lille) ». Vrai, sauf qu’il y a aussi actuellement treize équipes entre Nantes (5e) et le LOSC.

Deux matchs pour sauver la face avant Noël

Bref, Lille ne respire pas la confiance mais espère secrètement sauver la face lors des deux derniers matchs de Ligue 1 avant la trêve. Que ce soit samedi à Dijon ou mercredi prochain contre… Nice, les Nordistes joueront gros. S’ils prennent moins de quatre points lors de ces deux matchs, la fable de la "dynamique positive" aura du mal à passer.