FC Nantes-Nice: «On n'a pas changé grand-chose», estime Le Marchand... Pourtant, les Aiglons ne s'arrêtent plus
FOOTBALL•Les Niçois ont signé un troisième succès (1-2) consécutif en Ligue 1, à Nantes, ce dimanche...David Phelippeau
L'essentiel
- Le FC Nantes avait pourtant ouvert le score très tôt dans ce match par Bammou.
- Mais, les Niçois, sans s’affoler, sont revenus dans cette rencontre tout d’abord par Pléa puis par l’inévitable Balotelli.
Pour la note artistique, on repassera. Nice est allée gagner (1-2), dimanche, à Nantes sans être éclatant, mais avec un réalisme qu’on ne lui connaissait guère depuis le début de la saison. « Ce n’est pas notre plus beau match, mais on a été efficaces par rapport à d’autres rencontres, reconnaît Pierre Lees-Melou. On a l’impression que la roue tourne un peu. »
Toujours la même philosophie de jeu
Les hommes de Favre avaient pourtant mal engagé ce match contre le 5e de L1. Bammou a ouvert le score dès la 12e minute de jeu. Mais, contrairement à une période récente, les Aiglons n’ont pas paniqué et sont restés dans la ligne directrice que Lucien Favre, leur entraîneur, avait fixé. « [C’est une] grosse satisfaction déjà pour ce qu’on a produit comme jeu, analyse le coach niçois. Sur la possession de balle, je ne sais pas combien on a [41 % pour Nantes, 59 % pour Nice], mais c’était pas mal. » Grâce à une plus grande aisance technique, les Aiglons ont su faire face au pressing nantais, moins intensif qu’à l’accoutumée. Plea a égalisé d’une tête sur un corner (42e), et avant ce but, Saint-Maximin aurait mérité que sa reprise connaisse un meilleur sort (poteau, 41e).
Monsieur Plus = Balotelli
Et en deuxième période, le talent d’un homme a fait la différence. « Le Monsieur plus de Nice », selon le Nantais Valentin Rongier. Mario Balotelli a surpris le gardien de nantais en reprenant un centre en retrait de Saint-Maximin d’une frappe enroulée et sans aucun élan (75e). Le coach nantais Claudio Ranieri : « Tout le monde connait Balotelli, si tu lui donnes un ballon comme ça… » Cela fait mouche. Ajoutez à cela un petit miracle de Benitez sur sa ligne (sur une tête du Nantais Iloki à bout portant, 76e), ça donne un troisième succès d’affilée pour Nice, qui passe à la 8e place après avoir flirté avec la zone rouge (18e) fin novembre. « On n’a pourtant pas changé grand-chose, estime Maxime Le Marchand. On veut avoir le ballon, notre philosophie est la même. »
L’OGC Nice est de retour ? « Oui, on peut dire ça, répond Lees-Melou. Il ne faut pas s’enflammer. On n’est pas les plus beaux, mais on gagne. » Avec le début de saison quelque peu tourmenté, les Aiglons sont à l’abri d’un « excès de confiance », selon Le Marchand. « On a tellement parlé d’avenir avant même le début de saison… », poursuit Lees-Melou. Que Nice semble vivre maintenant au jour le jour, et au regard des résultats, ça lui va plutôt bien