HOMMAGEQuand Johnny Hallyday a reçu Gervais Martel dans sa loge à Bollaert

Mort de Johnny Hallyday: «Elle est pas dégueulasse cette bouteille de Petrus! » Quand Johnny a reçu Gervais Martel dans sa loge à Bollaert

HOMMAGELe dirigeant du RC Lens est un grand fan du chanteur disparu dans la nuit de mardi à mercredi...
François Launay

François Launay

Quand il a appris sa mort dans la nuit de mardi à mercredi, Gervais Martel a été très ému. Le célèbre dirigeant du RC Lens est un grand fan de Johnny Hallyday. Il nous raconte ses souvenirs émus et comment il a réussi à faire venir la star pour un concert au stade Bollaert le 9 juin 2009.

A quand remonte votre passion pour Johnny ?

Depuis l’enfance. J’ai acheté ses premiers 45 tours comme Kili Watch ou L’idole des jeunes. Tous ces disques sont chez moi. J’étais très rock’n’roll. A l’époque, mes chanteurs préférés étaient Chuck Berry, Jerry Lee Lewis, Little Richards ou encore Gene Vincent. Et puis en France sont arrivés les Chats Sauvages, Eddy Mitchell et surtout Johnny. C’est quelqu’un qu’on a toujours suivi en France.

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Quand l’avez-vous rencontré la première fois ?

C’était il y a environ dix ans. Il donnait un concert au Sporting de Monte-Carlo [juillet 2006]. J’étais en vacances dans le Sud et Michel Pastor [décédé en 2014], qui était alors président de l’AS Monaco, était un ami. Je lui avais rendu service en le faisant rentrer à la Ligue nationale de football et je décide de l’appeler pour savoir s’il avait encore des places pour le concert de Johnny. Il me répond : « Gervais, t’es un marrant. Tu t’y prends à la dernière minute. Le concert, c’est demain et c’est plein à craquer. »

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Mais le lendemain, on m’appelle et j’apprends qu’une table nous a été réservée. On était avec cinq, six copains installés juste en face de Johnny. La scène était à un mètre de moi. Je suis ensuite allé le voir dans sa loge avec Michel Pastor qui était le beau-père de David Hallyday. Du coup, ça simplifiait les choses. C’est un souvenir extraordinaire.

En 2009, il est venu donner le seul concert de sa carrière au stade Bollaert. Comment cela s’est-il passé ?

Je suis un copain de Jean-Claude Darmon qui est aussi un grand ami de Johnny. Et en 2009, il devait refaire une tournée en France. J’avais demandé à Jean-Claude d’essayer de placer Bollaert dans la tournée des stades. Il m’avait mis en contact avec le producteur de Johnny et finalement on avait décidé de faire une coproduction. 40.000 personnes étaient venues et Christophe Maé avait assuré la première partie.

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Je me souviens que la loge de Johnny était située sous la tribune Trannin. Je suis allé le voir dans sa loge avant le concert. Il était en costume de scène avec trois paquets de Gitane ouverts à côté de lui. Je lui avais offert une bouteille de Petrus et il m’avait remercié en disant : « Ça, c’est pas dégueulasse », avant d’ajouter « Je suis content d’être chez vous ». Après il est parti chanter dans des conditions difficiles. Il pleuvait à verse et il était triste avant de monter sur scène. Mais quand les lumières se sont allumées, c’était parti et c’était fabuleux. C’est un phénomène et un véritable showman.

Vous l’avez revu à d’autres reprises ?

Oui. Une fois, j’étais à l’anniversaire de Jean-Claude Darmon. On était dans un grand resto parisien. Il y avait un orchestre et on devait être 80-100 personnes. A un moment, l’orchestre commence à jouer un morceau de rock et Johnny, qui était assis à table, commence à chanter Be bop a lula. Là tout le monde s’est levé, impressionné par la puissance de sa voix. Et quel charisme ! Apprendre sa mort m’a foutu un coup mais Johnny restera intemporel.

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C’était son quoi son rapport au foot ?

Ce n’était pas du tout sa priorité. Il savait que j’étais président du RC Lens mais le foot n’était pas un truc fondamental pour lui. Sa priorité, c’était la musique et les copains.

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