FOOTBALLDu match de Tolisso à celui de Neymar... 15 réflexions après Bayern-PSG

Tolisso énorme, Neymar et le froid, la première place... 15 réflexions qu'on se fait après ce Bayern-PSG

FOOTBALLIl s'en est passé des choses mardi en bavière...
William Pereira

William Pereira

L'essentiel

  • Le PSG s'est incliné sur la pelouse du Bayern (1-3) en Ligue des champions
  • Il s'est passé beaucoup de choses pendant et autour de ce match
  • L'occasion de faire le point. Ou plutôt de faire 15 points.

De notre envoyé à Munich,

Ce qu’il y a de bien avec les gros matchs européens, c’est qu’on trouve toujours plein de choses à y redire. Et donc, après avoir raconté la légendaire zone mixte de l’Allianz Arena et théorisé sur la défaite parisienne contre le Bayern, on s’est dit que faire une petite liste - non exhaustive - de toutes les choses dont on n’a pas encore parlé à propos de cette rencontre pouvait être une bonne idée.

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-Le PSG a fini premier et c’est déjà très bien : Grâce à un début de Ligue des champions mémorable et une différence de but complètement dingue, Paris a terminé premier de son groupe, mission dans laquelle il avait échoué l’an passé à cause d’un vieux nul moisi au Parc contre Ludogorets. Preuve qu’il y a du progrès par rapport à l’an passé.

-Mais ce classement de le protège pas d’un mauvais tirage : En attendant les résultats de demain, qui devraient par exemple consacrer le Real Madrid deuxième de sa poule, le PSG sait déjà qu’il peut hériter de la Juventus ou de Chelsea en huitièmes de finale. Et comme on sait que le club parisien est un grand habitué des tirages poissards…

-Le Bayern n’est pas mort et il fallait pas le sous-estimer : On a entendu beaucoup de gens dire que le club bavarois n’était plus que l’ombre de lui-même, que Paris était plus fort et qu’il allait définitivement le montrer. A tort. Jupp Heynckes a réussi à ressusciter la machine de Munich et il faudra se lever de bonne heure pour sortir cette équipe.

-Paris n’a pas eu peur de la remontada : Dixit Marco Verratti en zone mixte. « On n’a pas pensé à ça sur le terrain. La preuve, c’est qu’on a continué d’attaquer pour essayer de marquer et qu’on s’est procuré des occasions. » On a quand même eu l’impression de voir une équipe fébrile par moments. Mais bon, si Marco le dit.

-Kingsley Coman et Corentin Tolisso ont sûrement marqué des points auprès de DD

Une passe décisive et les reins de Kurzawa pour trophée, un doublé plein de classe pour le second… Les Français du Bayern éligibles pour l’équipe de France ont cartonné en Bavière. Plus que leurs homologues français du PSG, exception faite pour Kylian Mbappé. Et ça, Deschamps l’a sans doute vu. De là à dire qu’ils ont déjà gagné leur place dans les 23 pour la Russie, il y a un pas que nous ne franchirons pas.

-Mbappé, 18 ans et 11 mois, 1,78m 10 buts en C1 : Est-il vraiment nécessaire d’en dire plus ? Ce gamin n’est pas normal. Il a à peine un an de Ligue des champions dans les pattes et ne compte plus que 24 longueurs de retard sur le 20e du classement des meilleurs buteurs de l’histoire de la compétition (Wayne Rooney).

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-Neymar n’aime vraiment pas le froid : On ne voit que ça comme explication pour expliquer sa baisse de régime actuelle. Déjà à la Meinau, il avait souffert des faibles températures. Si le mercure avait affiché dix degrés de plus, il l’aurait eue avant Ulreich, ce ballon en profondeur de Dani Alves.

-Rabiot n’a vraiment peur de rien : Après avoir tenu tête à ce grand fou de Zlatan Ibrahimovic, le roi Rabiot IV s’en prend désormais (indirectement) à Neymar en déclarant après le match : « Dès l’instant où on compte trop sur l’individuel, on n’y arrive pas […] Quand on essaye de passer tout seul, cela ne marche pas. » Et pan. Ça risque de chauffer dans le vestiaire.

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-Les antennes de Layvin Kurzawa ne lui permettent pas de détecter le danger : Ni les crochets de Kingsley Coman. Par moments, c’était très gênant à voir. De la tribune presse, on avait la sensation d’assister à un cours de Zumba. Benjamin Mendy, si tu nous lis, s’il te plaît, guéris vite et sois là en Russie.

-Robert Lewandowski a prouvé qu’on pouvait avoir mauvis goût en étant bon : Si on tombe sur Kurzawa pour son nouveau swag catastrophique, alors il faut être juste et tailler en pièces la chevelure monstrueusement moche de Lewandowski. La différence entre les deux mecs, c’est que le second joue très bien au football. Ce qui rend tout de suite plus acceptable la laideur capillaire.

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-Depuis quand cette tanche d’Ulreich est aussi fort ? La main ferme sur une grosse frappe de Mbappé, une sortie à la Neuer devant Neymar, un arrêt rassurant face à Draxler… Non mais c’est quoi cette arnaque ? Où est passé le Ulreich qui faisait une faute de main par match ? Parce qu' là, c’est tout juste s’il gagne le match à lui seul.

-Dani Alves nous a sans doute proposé son pire match au PSG : Un récital de passes ratées, une couverture parfaite sur l’ouverture du score, des duels perdus et une capacité hors-normes à se faire enrhumer par Kingsley Coman. Pas de doute possible, Alves a été mauvais voire catastrophique à l’Allianz Arena. De loin la plus mauvaise copie rendue par l’ancien du Barça et de la Juve.

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-Mine de rien, Paris en est à deux défaites consécutives : ATTENTION, ALERTE CRISE ! Non, quand même pas, mais le PSG doit se ressaisir très vite s’il veut passer Noël au chaud. C’est particulièrement vrai pour Unai Emery, dont la position est remise en cause à chaque fois que le bateau parisien tangue à cause d’une vaguelette. Le prochain match, contre Lille, a tout du match chiant. A Paris de retrouver son rythme pour repartir.

-La Südtribune du Bayern est cool, mais elle n’arrive pas à la cheville du mur jaune : Que les choses soient bien claires. L’Allianz Arena est un stade formidable et l’ambiance mardi soir était plutôt cool. Mais le virage sud bavarois, seul coin du stade où les décibels grimpent, n’impressionnent guère quand on a eu le privilège de voir et entendre le mur jaune. Les jolis drapeaux, c’est bien, les tifos originaux, c’est mieux.

-Les supporters bordelais sont à l’aise à l’extérieur : On a beau tourner la question dans tous les sens, on ne comprend pas. Pourquoi ? Warum ? Qu’est-ce qui a poussé des supporters bordelais à prendre part mardi matin à une baston opposant supporters bavarois et parisien et ayant impliqué une soixantaine de personnes ? Le mystère reste entier. Entièrement débile.