«Il n'y a pas eu de violences physiques»... Nicolas Douchez se défend et évoque un lynchage médiatique
JUSTICE•Nicolas Douchez s'est livré dans une interview au quotidien «L'Equipe»...W.P., avec AFP
Reçu jeudi par les dirigeants du RC Lens, club dans lequel il évolue depuis 2016 et par lequel il a été mis à pied il y a une semaine, Nicolas Douchez est revenu dans l’édition de vendredi de L’Equipe sur la dispute avec une amie qui lui vaut aujourd’hui d’être poursuivi pour violences en état d’ivresse et sans ITT. L’ancien gardien de but du Paris Saint-Germain avoue avoir été sous l’emprise de l’alcool mais nie avoir usé de sa force.
« Le fait d’être sorti, d’avoir bu, j’en endosserai pleinement les conséquences. Ce qui est délicat, en revanche, est d’avoir à assumer ce que je n’ai pas fait. Je veux un peu rétablir la vérité », a commencé Douchez. Sa vérité, c’est donc qu’il n’a « frappé personne. Ça a été dit, expliqué, constaté : il n’y a pas eu de violences physiques », a-t-il ajouté.
« Je serai catalogué comme quelqu’un de violent »
Le gardien lensois explique en outre avoir très mal vécu le traitement médiatique de cette affaire et notamment le premier article du quotidien Le Parisien. « C’est surtout le terme "massacrée" qui m’a hanté durant plusieurs heures. […] Pourquoi ça a pris cette ampleur, avec une version abominable ? », s’interroge-t-il. « durant la fin de ma carrière et peut-être une partie de ma vie d’après, je serai catalogué comme quelqu’un de violent envers autrui ».
Placé en garde à vue fin octobre, Nicolas Douchez devra comparaître devant le tribunal correctionnel de Paris au mois de février.