TENNISAlors, c'est qui le papy? A 35 piges, Julien Benneteau a mis le feu à Bercy

Et alors, c’est qui le papy? A 35 piges, Benneteau a mis le feu à Bercy (et on a encore des frissons de partout)

TENNISDernier rescapé du clan français, Julien Benneteau s’est qualifié pour les demi-finales du tournoi de Bercy…
Aymeric Le Gall

Aymeric Le Gall

L'essentiel

  • Julien Benneteau a battu le numéro 5 mondial, Marin Cilic, en quart de finale du tournoi de Bercy.
  • Avant Cilic, le Français avait déjà sorti Tsonga et Goffin.
  • L’ambiance est montée très haut lors de ce match incroyable.

De notre envoyé spécial à Bercy

La folie furieuse. En voyant Julien Benneteau (35 ans) allongé comme un gosse sur le court central de Bercy, bras et jambes écartés, les yeux au ciel et la salle en furie, on mesure vraiment ce qu’il vient de se passer. En deux sets secs (7-6, 7-5), le numéro 83 mondial s’est offert le scalp de Marin Cilic, numéro 5 à l’ATP et s’est ouvert par la même occasion les portes d’une demi-finale historique pour lui, qui est arrivé dans ce tournoi grâce à une wild card. Il est d’ailleurs le premier Français à réussir un tel exploit, après Mickaël Llodra en 2012. So-li-de.

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Pour imaginer un tel parcours du Bressan à Bercy cette année, il fallait être au moins aussi givré que l’animal qui avait prédit le triplé de Kurzawa en Ligue des champions mardi contre Anderlecht. Et pourtant il l’a fait. Et en y mettant la manière s’il vous plaît, puisqu’avant de montrer la porte de sortie à Cilic, Benneteau s’est permis de taper Jo-Wilfried Tsonga (numéro 15) et David Goffin (numéro 10).

Bercy on fire

L’exploit réalisé vendredi soir par Benneteau est encore plus dingue quand on se souvient que celui qui pointait au-delà de la 600e place mondiale avant son grand retour en mars 2016 était mené 5 jeux à 2 dans le premier set. Mais, poussé par un public chaud bouillant, le Français s’est senti voler. « Vous êtes un public incroyable. Sans vous je n’aurais jamais gagné ce match, a-t-il déclaré au micro à la fin de la rencontre. Et la ola, à Bercy, je ne l’avais encore jamais eu donc merci. »

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En se tournant vers son clan : « Je vous aime. Je vous aime. Je vous aime. » (Ouais, on lit super bien sur les lèvres)

Nous étions à un point du match quand le public a en effet décidé de mettre le feu à Bercy et cette ola restera à coup sûr comme l’un des plus beaux moments de cette cuvée 2017 à l’AccorHotels Arena. L’arbitre a bien tenté de mal de calmer un peu le jeu, mais on aurait dit un jeune prof débutant essayant de faire silence lors de la dernière heure de cours de la matinée quand il y a burger-frites à midi à la cantine. En gros, tu peux t’brosser Martine.

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En conférence de presse, Benneteau en a remis une couche sur l’ambiance de déglinguo qui régnait dans la salle vendredi : « Honnêtement, c’est une salle de dingue ! Vraiment, ça fait un bruit pas possible, on sent les gens qui sont tout proches. C’est génial de jouer dans une salle comme ça avec un public pareil. » On confirme, tout le monde a pris un pied phénoménal.

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« l’appétit vient mangeant »

Auteur de son match « le plus accompli » du tournoi, c’est lui qui le dit, Julien Benneteau a mis un coup de boule et quelques coups droits bien sentis aux pronostics. Au fond, soyons honnête, personne ou presque n’imaginait que Bennet’ allait se faire Marin Cilic. Personne sauf lui, et son clan. « J’y croyais, mon frère y croyait, mes proches y croyaient, j’ai jamais lâché, j’ai toujours continué à travailler, aujourd’hui je suis récompensé de la plus belle des manières. Et c’est pas fini, l’appétit vient en mangeant ! »

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Après cette métaphore culinaire, on n’a pas résisté à l’envie de lui demander s’il avait toujours la dalle pour la demi-finale qui se profile. Réponse : « Oui, forcément. Forcément. Après, comme je l’ai dit hier (jeudi), si je commençais à penser à autre chose qu’au match suivant, je serais le roi des cons. Aujourd’hui, j’ai réussi à ne pas l’être. Je vais tout faire pour ne pas le devenir demain (samedi) ! »