FOOTBALLL’OL bascule à toute vitesse sur «le match de l’année» contre l'ASSE

ASSE-Lyon: Everton à peine plié, l’OL bascule avec passion sur «le match de l’année»

FOOTBALLL'après-match de Lyon-Everton (3-0) jeudi a essentiellement été consacré à la perspective d'un bouillant derby...
Forts de cinq victoires de rang toutes compétitions confondues, les Lyonnais se rendent dans les meilleures dispositions dans le Forez dimanche.
Forts de cinq victoires de rang toutes compétitions confondues, les Lyonnais se rendent dans les meilleures dispositions dans le Forez dimanche.  -  James Marsh/BPI/Shutter/SIPA
Jérémy Laugier

Jérémy Laugier

L'essentiel

  • L’OL a fait le boulot sérieusement jeudi en assurant quasiment son ticket pour les 16es de finale de Ligue Europa.
  • Tous les joueurs étaient soulagés de pouvoir désormais se plonger à 100 % dans l’épineux dossier du derby.
  • « 20 Minutes » s’est notamment penché sur trois questions majeures de cet ASSE-OL avec Bruno Genesio, Nabil Fekir, Anthony Lopes et Houssem Aouar.

Dès dimanche face à Metz (2-0), les deux virages du Parc OL avaient mis le paquet en chants anti-stéphanois lors de la fameuse 42e minute de jeu (un clin d’œil au département de la Loire). A trois jours du derby, jeudi soir en Ligue Europa contre Everton, les supporters lyonnais sont encore montés en puissance à ce niveau, ajoutant une banderole (« 4 victoires jusqu’ici… mais rien ne vaut le derby ») à leur propos. Même un convaincant 5e succès de rang (3-0) ne suffit pas à leur bonheur de la semaine. « On l’a vue et on sait que ce match leur tient vraiment à cœur », a directement indiqué le capitaine de l’OL Nabil Fekir.

Le virage nord du Parc OL a déployé une banderole faisant référence au derby, jeudi soir contre Everton.
Le virage nord du Parc OL a déployé une banderole faisant référence au derby, jeudi soir contre Everton. - Jérémy Laugier/20 Minutes

Ses partenaires ont tous semblé soulagés de pouvoir se projeter dans d’excellentes dispositions sur le déplacement dans le Chaudron. « On a remporté ce match de belle manière donc maintenant, on peut réellement se tourner vers ce derby. Il faudra faire un très grand match et être au top collectivement », a notamment confié Anthony Lopes.

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« On a très très envie de casser cette série »

Trois questions majeures nous viennent immédiatement à l’esprit dans le camp lyonnais avant ce rendez-vous capital :

>> Le contexte est-il encore un peu plus particulier lorsqu’on reste sur trois défaites consécutives à Saint-Etienne ?

Après pas moins de 20 ans d’invincibilité dans le Forez (entre 1994 et 2014), l’OL peut craindre de vraiment voir une nouvelle série s’installer dans l’autre sens. Car mine de rien, les partenaires d’Anthony Lopes restent sur trois revers de rang avec six buts encaissés et aucun inscrit. La dernière défaite (2-0), agrémentée de deux expulsions en fin de partie, avait tout du pétage de plomb collectif. « Ça fait trois ans de suite qu’on perd à Geoffroy-Guichard donc on a très très envie de casser cette série, a reconnu jeudi Bruno Genesio. On n’a pas besoin de motiver les joueurs pour une rencontre comme ça. C’est un match tellement particulier pour nous. »

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Totalement mangés dans les duels en février, les Lyonnais n’ont pas manqué d’insister sur la recette pour espérer inverser la tendance. « Dans ces matchs-là, ce qui permet de prendre le dessus, c’est l’agressivité. L’équipe qui met le plus d’impact remporte le match », indique ainsi Nabil Fekir. Même un jeune esthète comme Houssem Aouar (19 ans) force sans problème sa nature en prévision de ce derby : « On se prépare surtout mentalement pour être présents car ce sera un combat avant tout. »

>> Malgré les départs estivaux de cadres lyonnais (Gonalons, Lacazette, Tolisso), l’esprit derby reste-t-il bien là ?

Cet OL est bien moins estampillé académie lyonnaise que les précédentes saisons. Anthony Lopes, Houssem Aouar et Nabil Fekir devraient ainsi être les trois seuls joueurs formés au club dans le onze de départ dimanche soir. La large ouverture vers l’étranger du dernier mercato d’été risque-t-elle de mettre en péril l’identité du derby ?

A en croire Anthony Lopes, ça ne risque pas d’arriver : « Dès que les nouveaux joueurs mettent un pas au centre d’entraînement, ils sont conditionnés pour le derby. Il n’y a pas besoin de les sensibiliser plus que ça cette semaine. » « Ils sont bien au courant, ne vous inquiétez pas », confirme en se marrant Nabil Fekir. Comme chaque année, le spectaculaire et bouillant ultime entraînement d’avant-derby devrait définitivement plonger tous les joueurs dans ce contexte si spécial samedi.

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>> A-t-on encore droit de chambrer voire de provoquer avant un derby ?

« L’époque des piques est bien révolue. Tout prend une telle ampleur », regrettait en février l’ancien entraîneur stéphanois Christophe Galtier. Autant dire que dans ce contexte, on imaginait une communication extrêmement lisse à trois jours de ce bouillant ASSE-OL. Mais on a plutôt eu droit à une certaine fraîcheur dans le discours, grâce surtout à Houssem Aouar, qui disputera dimanche son premier derby chez les pros. Extrait :

Houssem, que représente le derby pour un joueur formé au club ?

« « Beaucoup de victoires chez les jeunes (rires) ! Déjà dans ces catégories, les supporters se déplaçaient. Mais là, c’est le vrai derby que je regardais à la télévision quand j’étais petit. Ça va être fort émotionnellement. On ne va pas se cacher, on y pense depuis le début de la semaine. En tant que lyonnais, on le sait, c’est le match de l’année. » »

Interrogé à son tour sur son lien avec la cité stéphanoise, notamment pour savoir s’il s’y rendait parfois, Nabil Fekir s’est montré encore plus cash : « Il n’y a pas grand-chose à faire là-bas. » Une petite punchline bien piquante à souhait, comme pour prouver que l’esprit derby est toujours aussi présent entre Lyon et Saint-Etienne.