Ligue 1: Encore battus contre Monaco (2-0), les Girondins de Bordeaux ne sont pas (encore) en crise
FOOTBALL•Les Bordelais restent sur une série de quatre matchs sans victoire…Clément Carpentier
L'essentiel
- Malgré les mauvais résultats, les Girondins ne veulent pas tout dramatiser
- Jocelyn Gourvennec a retrouvé « une équipe et un état d’esprit »
- Il va falloir vite réagir à Rennes dès la semaine prochaine
«Non, il n’y a pas de crise ! », Stéphane Martin veut apparemment éteindre tout début d’incendie dans la maison bordelaise. Pourtant, les Girondins de Bordeaux restent sur une série de quatre matchs sans victoire après leur nouvelle défaite, ce samedi, face au champion de France en titre, Monaco (2-0).
Du mieux mais pas de réussite
Même si son équipe continue de glisser au classement, le président bordelais ne veut pas tout dramatiser comme son entraîneur : « Le résultat est négatif, après, le contenu est intéressant. On a retrouvé une équipe et un état d’esprit. » En même temps, c’était difficile de faire pire qu’une semaine plus tôt à Amiens. Si les Girondins ont montré un bien meilleur visage, ça ne tourne pas en leur faveur en ce moment.
« On manque d’efficacité dans les deux surfaces. On paie cash nos erreurs. C’est difficile en ce moment », confie un Benoit Costil qui assume sa boulette sur le deuxième but de l’ASM. Le gardien international n’est pas encore « inquiet », il a parfaitement entendu la colère des supporters bordelais alors que la série noire s’allonge dangereusement.
« Vous savez, on travaille. On n’est pas des touristes »
Avec trois défaites et un nul, les Bordelais sont à l’arrêt depuis un mois. Alors comment sortir de cette spirale ? « Le travail », répondent tous en chœur Benoît Costil et ses coéquipiers : « Il faut relever la tête et repartir au boulot. Vous savez, on travaille. On n’est pas des touristes. » On espère bien. Mais le « doute est bien là en ce moment » selon Jocelyn Gourvennec, l’entraîneur des Girondins de Bordeaux « doit maintenant trouver les solutions » pour sortir son équipe de ce mauvais pas.
« Tout le monde doit hausser son niveau. Ce n’est pas suffisant. Il faut qu’on se libère », ajoute-t-il. Malheureusement, le calendrier ne va pas l’aider avec un déplacement à Rennes vendredi prochain et la réception de Marseille dans deux semaines. Peu importe l’adversaire pour Benoît Costil, il « faut se sortir de cette situation et le plus rapidement possible. » Sinon, la crise, elle, sera bien là !