INTERVIEW«J’ai vraiment envie de gagner contre Rennes», affirme Sio

Ligue 1: «J’ai vraiment envie de gagner contre le Stade Rennais», affirme Giovanni Sio

INTERVIEWL'attaquant montpelliérain n'est pas rancunier envers son ancien club, mais...
Jeremy Goujon

Propos recueillis par Jeremy Goujon

L'essentiel

  • Ex-«lofteur» du SRFC, le joueur âgé de 28 ans évolue désormais à la Paillade.
  • Avant de retrouver les Rouge et Noir samedi soir à la Mosson, il revient pour 20 Minutes sur la fin de son aventure en Bretagne.

Le Stade Rennais se déplace samedi à Montpellier (20 heures), l’une des équipes en forme du moment. Avec trois victoires et deux nuls (contre le PSG et Monaco) sur ses cinq dernières rencontres de Ligue 1, plus une qualification cette semaine pour les 8es de finale de la Coupe de la Ligue (0-2 à Guingamp), la meilleure défense du championnat (six buts encaissés) marche effectivement sur l’eau. De quoi réjouir l’ancien avant-centre des Rouge et Noir, Giovanni Sio…

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Qu’est-ce qui a changé depuis la dernière défaite en date, face à Nantes (0-1, le 9 septembre) ?

On s’est très vite remis en question [le MHSC se trouvait alors en 17e position], sachant qu’on a un effectif de très bonne qualité. Les dirigeants nous ont remonté un peu les bretelles, et on a tout de suite pris conscience qu’on pouvait faire quelque chose. Mais si on regarde bien, on a posé énormément de problèmes à Nantes. Ce match, normalement, on devait le gagner, on avait produit un beau football. On nous a ensuite donnés perdants sur certaines rencontres, mais on a su montrer qu’on était capables d’obtenir des points contre les grandes équipes, ainsi qu’aligner plusieurs succès consécutifs.

Contre votre club formateur, vous aviez écopé d’un nouveau carton rouge (le 4e depuis mars 2015), ce qui vous avait valu le « titre » d’« attaquant de L1 le plus expulsé ». Cette image vous pèse-t-elle ?

Non, du tout. Les cartons en question sont parfois mérités, d’autres pas. Face au FCN, ma faute était involontaire. J’ai été suspendu trois matchs, ce qui m’a vraiment fait mal. Ça a été long, très long même… Mon entrée en jeu il y a deux semaines contre Nice [2-0, 15 octobre] m’a permis de reprendre mes marques. Je reviens progressivement pour pouvoir être au top dès ce week-end.

Malgré un secteur offensif plutôt bien fourni (Bérigaud, Ikoné, Mbenza, Camara, Ninga et vous-même), l’attaque montpelliéraine est peu prolifique (huit buts en dix journées). Comment l’expliquez-vous ?

C’est un constat statistique, mais aujourd’hui, on arrive à prendre les trois points, et c’est le plus important. Je trouve qu’on a un effectif de qualité offensivement. Le coach, par conséquent, a le choix. On est en pleine confiance, et les adversaires, maintenant, nous redoutent. La concurrence ? On s’entend tous bien. Il y a beaucoup de respect entre nous, c’est ce qu’il faut retenir.

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Lors de la parution du calendrier 2017-2018, aviez-vous coché sur votre agenda les retrouvailles avec Rennes ?

Oui, car c’est quand même assez spécial. J’ai joué deux ans là-bas, je me suis fait des amis. Ils étaient aussi dans le « loft » à l’époque [les joueurs dont le club breton ne voulait plus l’été dernier], et je suis toujours en contact avec eux. Hélas, ils ont du mal à trouver du temps de jeu à Rennes. Je regarde les matchs, et je vois que le Stade Rennais ne joue pas le football que tout le monde attend. Ils gagnent [contre Lille en L1, et à Dijon en Coupe de la Ligue], mais avec difficulté. Je ne suis pas rancunier, je n’ai rien contre le club. Je leur souhaite le meilleur, mais samedi, il y aura une petite revanche… J’ai vraiment envie de gagner contre le Stade Rennais.

Très heureux de cette nouvelle quel métier fantastique 🙏🏾❤️⚽️🔷🔶

Posted by Gio Elpasio on Friday, October 20, 2017

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Vous dites ne pas être rancunier, mais regrettez-vous toujours, cependant, la manière dont votre histoire avec le SRFC s’est terminée ? On fait évidemment référence à votre clash avec le président René Ruello et l’entraîneur Christian Gourcuff…

Avec le président, il n’y a aucun problème. On s’est assis, on s’est dit la vérité et j’ai respecté ses propos. Ruello, c’est quelqu’un que j’apprécie. Il me voulait, et aujourd’hui, si je lui envoie un message, je sais qu’il va me répondre. Avec le coach, c’est différent. C’est vrai que je n’ai pas aimé la façon dont ça s’est passé. J’étais un leader, j’ai été titulaire toute la saison, je marquais des buts [Giovanni Sio a fini meilleur buteur rouge et noir en 2016-2017]. Le fait qu’on me dise : « On ne veut plus de toi », alors que ça aurait pu être exprimé autrement, ça m’a fait un petit peu mal. Normal, j’ai un fort caractère… Mais maintenant, j’ai tourné la page.

Regrettez-vous également d’avoir publié sur votre compte Facebook un message un peu moqueur (« Faut pas trop faire le malin coco », supprimé depuis) à destination de Gourcuff, début septembre ?

Pourquoi regretter ? Il n’y a rien de méchant dans ce que j’ai fait. Certains ont fait des snaps ou je ne sais quoi, et à eux, on ne leur dit rien. Pour moi, il est plus question d’un acharnement de certains supporters… En tout cas, il n’y avait pas d’attaque de ma part.