Roue libre: Contador revient sur sa suspension... «Une des plus grandes injustices de l'histoire du sport»
CYCLISME•Dis-donc Alberto, tu n’en ferais pas un peu trop, par hasard…W.P.
Alberto Contador a franchi un cap dans sa vie. Il n’écrit plus son histoire mais en fait le récit, celui d’une magnifique carrière pleine de panache, de titres, d’attaques et on en passe. Pour continuer sur la métaphore, le parcours professionnel du Pistolero serait ce livre à la couverture imposante, agréable au regard, à l’écriture calligraphiée mais dont le rendu final serait gâché par une bonne grosse tache de café entre les pages 347 et 392 (nombres choisis au pif).
Cette sale trace, c’est sa suspension rétroactive de deux ans entre 2010 et 2012 après avoir été contrôlé positif au clenbutérol sur le Tour 2010. Enfin ça, c’est notre manière de voir les choses. Interrogé par Onda Cero à ce sujet, Alberto voit les choses autrement (et il force un peu au passage) :
« « Ça a été l’une des plus grandes injustices de l’histoire du sport […]. Mais l’important, ce que je retiens, c’est que les gens ont pu profiter de ces courses qui m’ont été retirées. » »
Contador profite de sa nouvelle vie
Grand animateur des deux dernières semaines de la Vuelta 2017, l’Espagnol est également revenu sur ses premiers jours en tant que sportif retraité. Et il le vit plutôt bien. « Evidemment, les jours qui suivent [la fin de la carrière], tu fais tout sauf monter sur un vélo. Tu fais des choses que tu ne pouvais pas faire avant, comme déjeuner avec ton père », raconte l’Espagnol. Attention à la viande, quand même.