Ligue 1: Inquiété par Lyon, le PSG a dû s'arracher pour l'emporter
FOOTBALL•Il a fallu deux buts contre son camp à Paris pour faire la différence contre une bonne équipe lyonnaise (2-0)...Nicolas Camus, au Parc des Princes
Et de six pour le PSG. Les Parisiens ont remporté hier leur sixième victoire d’affilée en Ligue 1 devant Lyon (2-0), confortant leur place de leaders. Mais tout n’a pas été simple.
Merci Edi. Invisible quasiment tout le match, Cavani a sauvé la maison alors que le Parc commençait sérieusement à douter. Sa petite talonnade déviée par Marcelo, suite à un boulot monstre de Lo Celso sur le côté, est aussi magnifique qu’importante (75e). L’Uruguayen s’en voudra de ne pas avoir transformé son penalty cinq minutes plus tard - après s'être battu avec Neymar pour le tirer -, mais il avait déjà rempli sa mission : faire respirer ses petits camarades.
La MCN c’est beau, mais il y a du boulot. Les deux premières sorties ensemble des trois fantastiques Neymar-Cavani-Mbappé avaient laissé croire qu’on allait les voir en planter six à chaque match les doigts de pied en éventail. Ce ne sera pas toujours simple. Il y a évidemment eu quelques éclairs, et l’action du deuxième but, où Morel a été poussé au csc par Mbappé, en est l’illustration (86e). Mais l’ensemble a manqué de consistance. Neymar a eu du mal face à Tete, Cavani n’a vu que très peu de ballons arriver. Mais heureusement que tout n’est pas encore parfait, on n’a pas envie d’être déjà lassé par ces trois-là.
La belle opposition lyonnaise. On craignant que ce premier choc ne tienne pas ses promesses, tant l’attaque parisienne semblait déjà trop forte et Lyon pas encore assez au point. En fait, il y a bien eu match. Si l’OL a laissé le ballon, son bloc a tenu. Mention très spéciale à Ndombélé, peut-être la belle découverte de cette saison. Précieux à la récupération et dans la première relance, il fait passer un énorme frisson dans tout le Parc avec une frappe de mammouth sur la barre (67e), alors qu’on en était à 0-0. Dommage, également, que Fekir, Mariano puis Cornet ne soient pas montrés plus inspirés sur quelques situations.