«J’en ai pleuré», Mbappé a eu du mal à digérer le départ du frangin Kembo-Ekoko vers les Emirats
FOOTBALL•Kylian Mbappé n’a pas compris pourquoi Kembo-Ekoko avait quitté Rennes pour les Emirats…A.L.G.
Alors qu’il se dirigeait vers Bondy mercredi dans un van mis à disposition par le PSG, Kylian Mbappé en a profité pour accorder une interview à L’Equipe. Il faut dire les choses comme elles sont, on n’a pas appris grand-chose de nouveau à son sujet, que ce soit dans ses relations avec l’ AS Monaco ou les négociations avec d’autres clubs européens. Finalement, il a fallu attendre la fin de l’entretien pour avoir droit à deux petites anecdotes intéressantes.
- Un Mbappé chambreur
Dans la première, on apprend que, comme la plupart des gamins de son âge ou presque, Mbappé se prenait déjà pour un footballeur pro dans le salon familial, répondant à des interviews fictives ou chantant la Marseillaise, la main sur le cœur, devant les matchs de l’équipe de France.
« Cela a fait partie de mon enfance. J’étais un grand rêveur quand j’étais. Je rêvais d’être à la place des joueurs que je voyais à la télé. Tous ces souvenirs, je les ai dans la tête et, même si je veux les oublier, il y a les cassettes pour me le rappeler (rires) ! Mes parents se foutaient un peu de ma gueule, entre guillemets. Ils disaient que j’étais un peu fou. Mais plus ça avançait, moins ils le disaient. Et maintenant, ce sont eux qui sont dans la mauvaise position (rires) ! » »
- Un départ du frangin qui passe mal
La seconde, plus sérieuse, concerne le grand frère adoptif, Jirès Kembo-Ekoko (le père de Mbappé est devenu le tuteur légal de Kembo). Quand il a décidé de quitter la France et le Stade Rennais pour rejoindre les Emirats arabes unis, le petit Kylian a eu du mal à diriger un choix guidé avant tout par l’argent.
« C’était son choix mais je ne l’avais pas accepté, confie Mbappé. C’était vraiment dur pour moi. Il sortait d’une belle saison à Rennes (10 buts en 32 matchs de L1, à 24 ans) et il n’était pas loin de l’équipe de France (13 sélections et 3 buts avec les Espoirs). Je pensais qu’il pouvait faire quelque chose. J’en ai pleuré, c’était l’amour du frère… A l’époque je n’étais pas d’accord mais il faut toujours accepter les décisions des gens. Je l’ai soutenu et je le soutiens toujours. »