Marco Verratti, qui se trouve avec sa sélection dans le cadre des matchs éliminatoires au Mondial 2018 (match crucial contre l’Espagne samedi à Madrid), est revenu sur son été mouvementé, avec notamment son vrai-faux départ pour le Barça.

« Ça a été un peu difficile, a-t-il concédé dans des propos relayés par L’Equipe. J’ai eu une discussion avec le club parce qu’il y avait des choses qui n’allaient pas ou que moi je n’avais pas comprises, et maintenant je suis heureux de faire partie de ce projet, l’un des plus ambitieux en Europe. »

Le tacle glissé de Verratti à la presse française

Verratti a aussi glissé une petite pique à la presse française après un été où il aura souvent fait la une des médias sportifs. « Chaque matin des choses sortaient sur moi. Surtout en France, où il n’était pas important de dire la vérité, mais juste être les premiers à dire quelque chose. »

Si on ne peut pas le contredire totalement, ce serait oublier un peu vite que dans ce feuilleton, la presse espagnole s’est aussi montrée hyper créative en termes de unes racoleuses et d’infos bidons.

Cette envie d’ailleurs a pu naître après le naufrage du Camp Nou en Ligue des champions. Une beigne taille XXL que l’Italien a très mal vécue : « Les jours suivants ont été un cauchemar, j’avais du mal à comprendre que ça m’était arrivé à moi. Mais une telle déroute te fait comprendre et apprendre. »

Mais finalement, face à la fermeté du PSG, Marco n’a pas pu rejoindre la Catalogne. Ses dirigeants lui auraient également promis de bâtir une équipe de dingo pour la saison à venir, promesse tenue avec l’arrivée de Neymar.

« C’est Dani Alves qui m’en a parlé, j’étais un peu sceptique », a avoué le petit régaleur du milieu parisien. A l’arrivée, avec Dani Alves, Neymar et Mbappé, le Paris Saint-Germain possède maintenant un effectif de fou. Ce que confirme Verratti en conclusion : « Un joueur comme Draxler, qui est l’un des meilleurs joueurs avec qui j’aie jamais joué, pourrait se retrouver sur le banc. »