FOOTBALLNoël Le Graët ne croit pas à une vengeance du Barça

«Les loups ne se dévorent pas entre eux», la drôle d’explication de Le Graët à propos de la guéguerre PSG/Barça

FOOTBALLLe président de la FFF semble confiant dans le dossier Neymar...
Aymeric Le Gall

A.L.G.

Cela fait bientôt une semaine que Neymar est officiellement joueur au Parsi Saint-Germain, mais il n’est pour le moment toujours pas autorisé à porter le maillot du PSG en match officiel. La raison ? Un document, le certificat international de transfert, que la Fédération espagnole n’a toujours pas envoyé aux instances françaises et qui empêche la France du foot de voir le génie en action.

«Le dossier est complet, ça ne devrait pas durer»

En théorie, les Espagnols ont jusqu’à jeudi pour envoyer le doc, passé ce délai ils se trouveront dans l’illégalité. Interrogé à ce sujet, Noël Le Graët, le président de la FFF, n’a pourtant pas l’air inquiet.

« Le dossier est complet, ça ne devrait pas durer, a-t-il indiqué dans les colonnes de L’Equipe. Les services de la Fédération (FFF) sont en contact avec ceux de la Fédération espagnole. Il n’y a aucune raison que ce blocage perdure. »

Une petite vengeance un peu mesquine de la part du Barça?

Tranquille, donc, le père Le Graët, au point parfois de trouver de drôle d’explication à ce retard bien malheureux : « Vous n’êtes pas sans savoir qu’il y a actuellement quelques problèmes à la Fédération espagnole. Je ne doute pas que ce soit vite réglé. » Angel Maria Villar, le président de la Fédération espagnole, a bien été arrêté pour des faits présumés de corruption le 18 juillet dernier, mais on a beau chercher, on ne voit pas le rapport entre ces deux affaires.

Et quand on lui demande si ce retard ne ressemblerait pas comme deux gouttes d’eau à une petite vengeance un peu mesquine de la part du Barça après s’être fait souffler son joyau par le PSG (le club catalan est censé donner son aval à la Fédé avant que celle-ci n’expédie le document), le président de la 3F rétorque qu’il n’y croit pas une seule seconde. Sa justification ? « Vous savez, les loups ne se dévorent pas entre eux. » Ah bon, d’accord…