FOOTBALLCrampons sur Higuain, gros sifflets... Le chaud retour de Glik à Turin

Juventus-Monaco: Crampons sur Higuain contre gros sifflets... Le retour de Glik chez la Juve était bouillant

FOOTBALLLes retrouvailles entre Glik et la Juventus ont été houleuses...
Glik était déjà chaud à l'aller
Glik était déjà chaud à l'aller - qJpt398B
William Pereira

William Pereira

L'essentiel

  • Après cinq ans passés à Torino, rival historique de la Juve, Glik revenait chez l'ennemi
  • Le Polonais s'est fait siffler pendant tout le match
  • Il a commis une énorme faute sur Gonzalo Higuain en deuxième mi-temps

De notre envoyé spécial à Turin,

Peut-on oublier sa rancœur envers la Juve quand on a joué au Torino pendant cinq ans bien que l’on n’y joue plus et qu’on soit un joueur étranger ? Vous avez deux heures. En fait non, Kamil Glik s’est chargé de répondre à la question mardi soir au Juventus Stadium. Pour ceux qui l’auraient loupé ou n’ont pas eu la chance de voir le match, le Polonais s’est grossièrement essuyé les crampons sur la jambe de Gonzalo Higuain en seconde période, alors que l’Argentin se trouvait au sol.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

Assassin’s Glik

Un mauvais geste qui s’inscrit donc dans la guerre plus ou moins déclarée entre Glik et ses anciens rivaux (qui avait commencé par un like un peu déplacé du joueur sur Twitter, voir ci-dessus). Le public juventini n’a pas attendu cette faute scandaleuse pour huer le défenseur monégasque lorsqu’il touchait le ballon ou commettait la moindre faute. En revanche, niveau décibels, il y a clairement eu un avant et un après Higuain. Les huées se sont transformées en sifflements aigus à en percer les tympans des vaches broutant les herbes des Alpes voisines, plongeant le Polonais au centre d’un arène, encerclé par 40.000 adversaires.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

Bien évidemment, en bon Ivan Drago monégasque, celui-ci n’en avait strictement rien à cirer. Dos droit, tête levée, Glik a montré qu’il n’avait pas peur, que c’était un gros dur, un vrai. Dans sa solitude, il a même pu compter sur les quelques centaines de supporters asémistes qui scandaient son nom à chaque fois que ce dernier était visé par les sifflets adverses. Flatté, il a même applaudi ses rares défenseurs en plein milieu d’une action, provoquant à nouveau l’ire des fans locaux, et ainsi de suite, jusqu’à former un gros cercle vicieux.

a

Glik assume (mais se plaint des coups que donne Higuain)

En zone mixte, on s’interroge sur les manières du Polonais. « Je trouve qu’il en fait quand même un peu trop, à chaque fois c’est limite », peste un confrère, aussitôt interrompu par son interlocuteur. « Peut-être, mais ce genre de joueur est nécessaire. Avec un mec comme Glik derrière, je te parie que le PSG aurait éliminé le Barça ». Ou alors il aurait pris un carton rouge à la 10e minute du match aller et Paris n’aurait même pas gagné 4-0. Bref, on peut aller loin avec des si.

Pour revenir à nos moutons, il faut savoir que l’international polonais a été plutôt classe dans sa « bourrinitude ». Du peu que l’on comprend de cette belle langue qu’est l’Italien et après confirmation d’italo-francophones confirmés, Glik n’a pas nié une seule seconde avoir piétiné volontairement Higuain. Son postulat ? « Le football, c’est comme ça. On donne des coups, on en reçoit… J’ai reçu aussi beaucoup de coups [d’Higuain] pendant cinq ans (sic). » Jolie pirouette.