FOOTBALLFrance - Grande-Bretagne: Sans ses stars, la coupe dévisse

France - Grande-Bretagne: Sans ses stars, la coupe dévisse

FOOTBALLSur le papier, ce quart de finale ne fait pas rêver...
Aymeric Le Gall

Aymeric Le Gall

On dirait le début d’une mauvaise blague. Quand un pote t’appelle pour te vendre la soirée du siècle et que ça se termine autour d’une bière tiédasse et d’un paquet de chips goût paprika.

Cette soirée, c’est un peu l'allégorie du quart de finale de Coupe Davis entre la France et la Grande-Bretagne prévu du 7 au 9 avril prochain à la Kindarena de Rouen et minée par une pluie d'abandons annoncés en début de semaine.

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L’hécatombe, quoi. Après avoir appris les absences de Tsonga (pour cause de paternité toute récente), Gasquet (opéré récemment de l’appendicite) et, potentiellement, Monfils (blessé au genou et au tendon d’Achille et appelé par Noah pour être remplaçant), voilà maintenant au tour des Anglais de devoir se passer de leur star Andy Murray, touché au coude et déjà forfait pour le tournoi de Miami.

Avec ces couacs en cascade, et malgré tout le respect qu’on a pour les joueurs appelés sous les drapeaux, on ne peut s’empêcher de se dire que ce quart de finale va avoir clairement moins de gueule que prévu. Pourquoi? Parce que...

1. No Gaël, No party

Même si son absence n’est pas encore officialisée, rien ne dit que Gaël Monfils sera remis à temps pour prendre la raquette et défendre les couleurs de la France début avril. Et quoi qu’on en dise, un Monfils en moins et c’est le quotient spectacularité qui en prend un coup.

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Habitué à faire le show sur les courts, le n°2 Français fait partie de ces joueurs qui (en plus d’augmenter clairement nos chances de qualif’), appâtent le chaland et remplissent les gradins. Un seul être vous manque et tout est dépeuplé…

2. Tsonga papa pas là

Pour ce qui est de Tsonga, là pour le coup c’est certain : il va falloir se passer de notre atout n°1. Tout récent papa pour la première fois de sa vie (sa femme a accouché le 24 mars dernier d’un petit garçon), le mangeur de Bueno n’a pas la tête aux raquettes.

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« On a parlé il y a trois jours. Jo est dans le cosmos ! », prévenait Yannick Noah dans L’Equipe. C’est con, nous, on l’aurait bien vu survoler le tournoi avec ses nouvelles ailes de super papa, en mode « cette victoire elle est pour toi mon enfant. »

3. Un double sur trois pattes ?

Comme le disait Jacques Chirac, « les emmerdes, ça vole toujours en escadrille. » Un constat qui ne pourrait mieux coller à l’équipe de France en ce moment. En plus des forfaits annoncés, Yannick Noah devra aussi composer avec un double clopin-clopant.

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Après avoir ressenti une pointe sur le haut de la cuisse, Pierre-Hugues Herbert a déclaré forfait pour le double à Miami, qu’il disputait au côté de Nicolas Mahut. Même si ce retrait doit beaucoup au principe de précaution, pas sûr que cette nouvelle ait de quoi rassurer la team France. Un double à trois jambes, ça fait pas franchement rêver sur le papier…

4. Simon touche le fond

Dans la famille « rien ne va plus », on demande le petit Gilles Simon. Après une élimination aux airs d’humiliation face à Struff (6-1, 6-1), dès le deuxième tour du tournoi de Miami, le Français fait peine à voir et son année 2017 ressemble pour l’instant à un parcours du combattant.

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Sa meilleure perf’depuis janvier ? Un quart de finale face à Tsonga à Marseille fin février. Pour le reste, une succession d’élimination lors des 1er, 2e et 3e tours des tournois disputés. Circulez, y a rien à voir…

5. Sans Murray, sans saveur

Le pire dans tout ce bordel, c’est que la France reste archi-favorite dans cette confrontation à venir. Pourquoi ? Parce que pas d’Andy Murray, tout simplement. Touché au coude, le Britannique a lâché le tournoi de Miami et ne foulera pas la terre battue de Rouen.

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Si cette nouvelle a de quoi réjouir le camp français, et encore (Noah déclarait qu’il est « bien plus facile de se préparer quand tu sais que tu vas jouer le meilleur joueur du monde »), il n’y a pas non plus de quoi sauter au plafond.

6. Même pas drôle…

Là encore, c’est le spectacle et le suspens qui risquent de sévèrement en pâtir. Et puis avec Murray out, sur qui le public de la Kindarena va-t-il passer ses nerfs et huer ? Sur Dan Evans (43e à l’ATP), Kyle Edmund (45e), Jamie Murray et Dominic Inglot (respectivement 7e et 45e en double) ?



Non, soyons sérieux. Murray était à la fois notre épouvantail et notre tête de turc toute désignée. Sans lui côté britannique, c’est peu dire qu’on risque de s’emmerder…

7. Pouille comme seule éclaircie ?

Heureusement il y a la Pouille ! Avec ces forfaits en pagaille, le garçon a la bonne tête de celui qui peut (va ?) nous faire kiffer. Après avoir atteint la finale à Marseille (défaite contre Tsonga) et la demi-finale à Dubaï (défaite contre Murray), le grand espoir du tennis tricolore a l’occasion de prendre en main son destin et de devenir l’homme fort de cette équipe de France. Reste à savoir si le costard de leader ne va pas être trop grand à porter.