Vendée Globe: Amedeo et cet «enfoiré» de Beyou… Déjà un abandon en 2017 avec O’Coineen... Le journal de la course
VOILE•Tout ce qu’il faut savoir sur le Vendée pour bien commencer l’année…N.C.
Réveillon ou pas réveillon, on ne mollit pas surle Vendée Globe. Le duel entre Armel Le Cléac’h et Alex Thomson fait toujours rage en tête de la course, même le Britannique semble rentrer dans le rang. Derrière, Jérémie Beyou est en train de sécuriser sa 3e place, et peut pour cela compter sur le soutien de son pote Fabrice Amedeo, pendant que d’autres sont en grande difficulté. C’est ainsi que l’Irlandais O’Coineen est officiellement devenu le 11e skippeur à abandonner ce lundi matin.
Le classement à 9h
Ils en sont où les gens ?
Pour repartir du bon pied en cette nouvelle année, on fait le point sur la situation de course. Petite pensée pour Paul Meilhat, qui se console de son abandon à Tahiti.
Fin du voyage pour O’Coineen
Victime d’un démâtage dimanche, le skipper irlandais Enda O’Coineen (Kilcullen Voyager-Team Ireland) a officiellement abandonné lundi matin. « J’étais dans 20-25 nœuds de brise et je suis tombé dans un vilain grain de 35 nœuds pile au moment où le pilote a sauté. J’ai raté un empannage. Le bateau est devenu incontrôlable. Le mât s’est cassé net au niveau du pont », a raconté le navigateur. 15e place au moment de cette avarie, l’Irlandais est le 11e skippeur à être contraint à l’abandon. Il ne reste donc plus que 18 bateaux en course dans cette édition.
Armel vous souhaite la bonne année
Sauf contretemps, 2017 devrait très bien commencer pour le skippeur français.
Le message d’Amedeo à cet « enfoiré » de Beyou (pour rigoler hein)
Le Vendée Globe ne serait pas le même sans Fabrice Amedeo, ses bons mots et ses délicieux craquages. Treizième de la course, le Français, encore dans les mers du sud, a reçu un mail de Jérémie Beyou, en train de remonter l’Atlantique 5.000 miles devant, lui disant qu’il avait chaud et qu’il lui souhaitait « bonne chance dans les glaçons ». Ce à quoi Amedeo lui a sobrement répondu « Jérémie, t’es un enfoiré ! ». Avec le sourire, bien sûr.