A chaque jour son avarie, en ce moment, sur le Vendée Globe. Mardi, c’est le troisième de la course, Paul Meilhat, qui a perdu tout espoir de bien figurer. Son prédécesseur dans le malheur, Thomas Ruyant, est, lui, enfin arrivé en Nouvelle-Zélande après avoir craint des heures et des heures que son bateau ne se brise définitivement. Pendant ce temps-là, devant, Armel Le Cléac’h compte bien passer Noël au cap Horn.

Le classement à 9 h

Thomas Ruyant content « de ne pas rentrer en hélico »

Le skipper français a réussi à ramener son bateau, qui menaçait de se disloquer complètement, à bon port. Il est arrivé mardi soir à Bluff, au sud de la Nouvelle-Zélande, où il a pu rassurer tout le monde et revenir sur les heures d’angoisse qu’il a traversées après la grave avarie provoquée par une collision avec un Ofni.

« Les conditions ont été dures. J’ai plusieurs fois eu le doigt sur le bouton de la balise, car je n’arrivais plus à faire route. J’avais 45 nœuds, 50 nœuds régulièrement. A un moment, j’ai cru que j’allais le perdre. C’était la dernière chose dont j’avais envie, même si ça va être compliqué de le réparer. Je suis content d’arriver dans un port et de ne pas rentrer en hélico », a-t-il dit.

Paul Meilhat dit adieu à ses ambitions

A la lutte pour la 3e place avec Jérémie Beyou, Paul Meilhat a subi une grave avarie de quille mardi soir. Résultat, il a été contraint de se dérouter et de faire route vers le nord-ouest pour rattraper la terre la plus proche, l’est de la Nouvelle-Zélande, à environ 2000 milles. Sa priorité est désormais de ramener son bateau, laissant Beyou et le revenant JP Dick se battre pour le podium.

Noël au cap Horn pour Le Cléac’h ?

Le leader de la course Armel Le Cléac’h devrait, selon les prévisions, atteindre le cap Horn le 24 décembre au matin. Une bien jolie manière de fêter Noël et, surtout, un sacré temps de passage. S’il atteint cet objectif, le skipper de Banque Populaire exploserait le record François Gabart (établi en 2012) de cinq jours.