Ça y est, on commence à rentrer dans le vrai . Celui qui fait trembler les skippers, qui les ralentit, qui les fatigue et parfois les pousse à l’abandon. L’un des favoris , Vincent Riou, sur une avarie de quille. Et il est loin d’être le seul à avoir connu des soucis mécaniques.

Problème de Safran pour Josse

Prenez , par exemple. Le skipper d’Edmond de Rothschild a passé plusieurs heures à allure réduite afin d’essayer de régler un problème de safran tribord provoqué par un choc avec un OFNI aux alentours de 22 heures.

Résultat des courses, il s’est fait doubler , qui récupère ainsi sa place de dauphin et sur qui il compte désormais près de 100 milles de retard. Heureusement pour Josse, il a réussi à retrouver une allure convenable et reste dans le coup.

Le classement :

1) Alex Thomson

2) Armel Le Cléac’h

3) Sébastien Josse

4) Morgan Lagravière

5) Paul Meilhat

Enfin ! Ca va se resserrer en tête de la course

Seb Josse va bénéficier, si son safran ne lui joue pas trop de tours, à l’instar de Paul Meilhat et de Jérémie Beyou, d’une dépression qui permettra aux poursuivant de se refaire un peu la cerise au détriment des hommes de tête. A l’approche du cap de Bonne Espérance, ces derniers vont s’engluer dans une zone de vents beaucoup plus faibles. Bref, il y a de fortes chances pour que le suspens fasse son grand retour en tête de la course.

Le soleil vient de se lever… Réveil avec Kito de Pavant !

Dur, dur de se réveiller sur le Vendée Globe. Les skippers n’ont pas le temps d’enchaîner plusieurs heures de sommeil comme sur la terre ferme et, forcément, quand ils quittent les bras de Morphée après une sieste plus ou moins courte, se lever n’est pas une mince affaire. Kito de Pavant vous le confirmera sans doute.

Armel Le Cléac’h est triste pour Vincent Riou

Le dauphin n’a pas oublié d’apporter son soutien à Vincent Riou, avec qui il a beaucoup lutté au début de l’épreuve. « J’ai appris son abandon tout à l’heure et je suis triste pour lui. C’était un grand favori, un beau concurrent qui avait réussi à tenir notre rythme sans foils. Il était toujours au contact et ça ne doit pas être facile pour lui en ce moment… J’ai une pensée pour lui. Pour l’instant, je n’ai rien touché et je touche du bois ! »