Il fait partie de ces personnages emblématiques, de ces leaders charismatiques que l’on écoute sagement sans dire un mot quand il se met à parler. L’entraîneur , Gregg Popovich, s’est servi dans la nuit de samedi à dimanche de son leadership pour envoyer un message aux Etats-Unis après la victoire du candidat républicain, .

« Tonalité dégoûtante »

« Cela me rend malade, pas parce que les républicains se sont imposés, mais par la tonalité dégoûtante de ce qui a été dit, que ce soit les commentaires xénophobes, homophobes, racistes, misogynes », a déclaré avant le match de son équipe contre Detroit (96-86).

« Je vis dans ce pays où la moitié des gens ont choisi de ne pas entendre ces commentaires pour élire quelqu’un. A mes yeux, c’est ce qui est le plus effrayant », a souligné Popovich.

Pop compare les Etats-Unis à l’Empire romain décadent

« Je suis un Blanc riche et je ne peux pas m’imaginer ce que cela doit être d’être en ce moment musulman, une femme, un Afro-américain, un Hispanique ou un handicapé », a poursuivi Pop, rarement aussi disert devant la presse. « Ils doivent se sentir exclus. Il y a des gens appartenant à ces groupes qui ont voté pour (Trump), je n’arrive pas à comprendre qu’ils aient pu ignorer tout ce qui a été dit », a-t-il ajouté.

« Ma grande peur, c’est que les Etats-Unis se trouvent maintenant dans la situation de l’Empire romain autrefois », a conclu un Popovich complètement dépité.