RUGBYCorticoïdes dans le rugby: Carter, Imhoff et Rokocoko se sont expliqués

Corticoïdes dans le rugby: Carter, Imhoff et Rokocoko se sont expliqués devant la FFR

RUGBYLes joueurs risquent une suspension si leurs déclarations ne correspondent pas aux analyses...
Romain Baheux

R.B. avec AFP

Les joueurs du Racing 92 Dan Carter, Juan Imhoff et Joe Rokocoko, ont été auditionnés mercredi par la commission de de lutte contre le dopage de la Fédération française de rugby (FFR) au sujet il y a quatre mois, a-t-on appris de source proche du dossier.

Les cinq juges de la commission de la FFR doivent rendre leur décision d'ici la fin de la semaine.

Les trois joueurs, accompagnés chacun d'un avocat et d'un représentant du club, ont été successivement entendus par la commission au siège de la Fédération (FFR), à Marcoussis (Essonne), entre 9h et 12h, et ne se sont pas exprimés devant la presse, selon cette source.

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Les cinq juges, dont le président Robert Antonin, doivent notamment déterminer si les quantités de corticoïdes retrouvées dans leur urines correspondent à ce qu'a déclaré le Racing 92, en terme de date, de quantité et de mode d'administration. Le contrôle avait été diligenté par l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) à l'issue de la finale du Top 14 remportée face .

Si la commission estime qu'il y a un décalage entre les déclarations et les résultats des analyses, les joueurs pourront être suspendus. L'AFLD et le club pourraient alors faire appel.

Les corticoïdes, aux vertus multiples (anti-inflammatoires, anti-douleur, anti-allergiques...), sont interdits en compétition sans autorisation d'usage thérapeutique (AUT) lorsqu'ils sont utilisés par voie systémique (orale, intraveineuse, intramusculaire ou rectale), mais autorisés par voie locale (articulaire,-tendineuse, épidurale, cutanée et inhalée).

Dans le deuxième cas de figure, le club doit alors déclarer leur prise au moment du contrôle, ce que le Racing 92 assure avoir fait . «Il s'agit de traitements administrés par voie autorisée, prodigués en réponse à des pathologies avérées, plusieurs jours avant la finale du Top 14 et ne nécessitant pas d'AUT», avait indiqué le club francilien dans un communiqué le 7 octobre, le jour où le quotidien L'Equipe avait révélé cette affaire.

Selon Canal+, le taux de prednisolone, un corticoïde, retrouvé dans l'urine de avec les All Blacks et élu trois fois meilleur joueur du monde (dont en 2015) est de 81 nanogrammes par millilitre, 49 pour Rokocoko et 31 pour Imhoff, alors que la limite fixée par le code mondial antidopage est de 30.