JO 2016: Le porte-drapeau sexy des Tonga entre en lice, mais on vous prévient il risque de vite sauter
JEUX OLYMPIQUES•Pita Taufatofua est engagé en taekwondo chez les lourds ce samedi...Romain Baheux
Le jury du grrrrrrrraou n’a toujours pas tranché. Qui de Gisele Bündchen et son défilé sur The Girl from Ipanema ou de Pita Taufatofua a offert le moment plus sexy de la cérémonie d’ouverture ? Pita qui ? Non, vous ne pouvez décemment pas avoir oublié cette merveille de la nature, son torse musclé et huilé, et son franc sourire lors de son entrée dans le Maracana, drapeau des Tonga solidement bloqué entre les mains. Oui, celui dont la plastique avait retourné Internet.
Mais à l’inverse du top brésilien, notre ami Pita nous offre un deuxième show dans ces JO. Parce que s’il est allé claquer sa photo sur le Corcovado et pris la pose avec Adriana Lima (un autre mannequin, décidément), le Tongien est quand même venu pour participer. Notre bel éphèbe fait du taewkondo et dans la catégorie des lourds (+80 kg), qui s’affrontent ce samedi, s’il vous plaît.
Problème, personne n’avait entendu parler de lui, ou presque, avant son apparition les abdos recouverts de saindoux. « On en a parlé au sein de l’équipe de France mais ça ne dit rien à personne », lâche le DTN Patrick Rosso. « Je le connais de nom, je sais qu’il s’est qualifié pour les JO mais ça s’arrête là », poursuit le Français Omar El-Yazidi, non retenu pour les JO.
Comment, Taufatofua, classé 60e mondial de la catégorie, serait nul de chez nul ? Il n’a en tout cas laissé aucun souvenir à Mickaël Borot, qui l’avait affronté dans un tournoi à Manchester en 2007. « Non, je ne le prends pas, soutient le Français. Par contre, je crois que je le combats lors d’un championnat du monde. » Raté, c’était un Samoan.
Bon, mais qui peut bien nous détailler le niveau de la star de la cérémonie d’ouverture ? A force de retourner le Who’s Who du taekwondo français, on tombe sur Waldeck Defaix. « C’est un combattant robuste mais pas très technique, son niveau n’est pas suffisant pour les compétitions internationales, explique le Tahitien, qui le croise dans des tournois océaniens. Pour vous donner une idée, il a eu un match très serré contre un Néo-Zélandais que j’ai battu de douze points » (soit très largement).
En clair, espérez juste que votre tout récent chouchou ne soit pas trop ridicule ce samedi. Pas de pot, Pita Taufatofua commence son tournoi (16h15) par l’Iranien Sajjad Mardani, vice-champion du monde en 2013. Attention à ne pas trop lui abîmer le torse.