INSOLITEJO 2016: Cédric Schramm, « striker » à banderolle

JO 2016: Vous aussi vous l'avez vu partout à Rio ce drapeau de Sarreguemines?

INSOLITEVous l'avez vu à Rio, à Londres, à Paris... Un lorrain représente son club à chaque compétition internationale...
Pierre Cloix

Pierre Cloix

Il est présent sur toutes les grandes compétitions internationales où la France évolue. Pourtant, vous aurez beau chercher le nom de Cédric Schramm parmi la liste des athlètes français des JO 2016 de Rio, vous ne le trouverez pas. Cédric Schramm, c’est ce gars que vous voyez ponctuellement, années après années, avec une bannière « STC Sarreguemines CAN » dans votre télévision pendant une interview d’un athlète ou une remise de prix. Il nous vient donc de Sarreguemines.

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Un enfant du pays

Cette petite ville d’environ 20 000 habitants se situe à la frontière franco-allemande, tout près de Saarebruck. Une ville comme une autre dont le nom dit pourtant aujourd’hui quelque chose à tout le monde. Son député-maire, Céleste Lett (LR), ne tarit pas d’éloges sur le jeune homme, triathlète, qui fait la fierté des habitants de Sarreguemines : « D’abord Cédric c’est un phénomène Sarregueminois. » dit-il. C’est vrai que Cédric Schramm est un pur produit de la ville : d’abord footballeur là-bas, il s’essaye ensuite à la course à pied et au triathlon (les « CAN » et « STC » que l’on retrouve sur son drapeau correspondent aux deux clubs de sa ville dans ses disciplines). Il a d’ailleurs couru le Marathon de Berlin en seulement 2h31 : un temps plus qu’honorable pour un amateur. « Il aime sa ville et il en est fier » déclare ainsi Céleste Lett, une fierté que sa ville lui rend plutôt bien : « Nous l’avons mis à l’honneur à plusieurs reprises, lorsque nous avons organisé La Nuit Du Palmarès Sportif par exemple. Nous lui avons aussi dédié un article dans le bulletin municipal de l’année dernière, Reflets. »

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Belle publicité

De quoi prendre la grosse tête pour l’enfant du pays ? Pas selon le maire : « Cédric est quelqu’un de très humble. Ça peut paraître paradoxal mais même s’il est sur tous les événements et qu’il nous fait de la publicité gratuite, il reste dans l’ombre. » Tellement dans l’ombre qu’il ne possède même pas de téléphone portable ! Sarreguemines profite de cette exposition, même si elle ne la contrôle pas : le jeune homme ne prévient pas avant de se rendre aux événements sportifs. « Tous les maires veulent faire de la pub à leur ville, parfois avec des stratagèmes douteux, nous, on a la chance de voir des champions comme Usain Bolt avec un drapeau estampillé Sarreguemines en arrière-plan, c’est beau. » Pour le coup, on ne risque pas de contredire Céleste Lett…