JO 2016: Du catwalk de Gisele Bündchen à l'émotion folle de Guga, les cinq moments dingues de la cérémonie d'ouverture
JEUX OLYMPIQUES•Rio a parfaitement réussi son show inaugural...Romain Baheux
De notre envoyé spécial à Rio,
Oubliez les toilettes bouchées du village olympique, les stades finis à l’arrache et les eaux dégueulasses. Les JO de Rio ont débuté par quatre superbes heures de cérémonie d’ouverture. Vous allez dire « il est gentil le type de 20 Minutes, mais ça commençait à 1h du matin et je dormais moi ». On le sait bien, c’est pour ça qu’on vous a sélectionné les cinq meilleurs moments du show, à admirer avant le début des épreuves.
L’hymne brésilien à la guitare sèche
Cette cérémonie, c’était le Brésil. Cette cérémonie, c’était la musique. Et au lieu de se laisser interpréter à une énième fanfare de bidasses, l’hymne national a eu droit à une bien jolie reprise à la guitare par Paulinho da Viola. Classe et ça a lancé un public pas venu pour rester le popotin calé sur le siège.
Gisele Bündchen et son passage sur « The Girl from Ipanema »
C’était le catwalk le plus regardé de sa carrière. Suivie par les milliers d’yeux du Maracana, Gisele Bündchen y est allée de son petit défilé, accompagnée des notes de la très célèbre « Girl from Ipanema » jouée par Daniel Jobim, le petit-fils du compositeur du morceau Tom Jobim. Magique. Si la perspective de la mise en scène d’un « vol » de la Brésilienne par un enfant laissait imaginer un énorme malaise, l’organisation a finalement imaginé un moment simple mais diablement efficace.
L’entrée de la délégation des réfugiés puis des Brésiliens
Comme première, on a connu pire. « Nouveauté » des JO, l’équipe composée de réfugiés a reçu une ovation monstre du Maracana, qui venait pourtant de s’infuser plus de deux heures de passage ininterrompu de délégations. Mais les spectateurs avaient gardé des forces pour l’ultime délégation, celle du Brésil. Un moment dingue à hérisser les poils sur les bras les mieux épilés au monde.
aL’allumage de la vasque olympique par le héros malheureux du marathon
Son nom n’est pas connu de tous mais son triste moment de gloire l’est. Célèbre pour s’être fait empoigner par un déséquilibré alors qu’il menait le marathon des Jeux d’Athènes il y a douze ans, Vanderlei de Lima a eu l’infime honneur d’être le dernier porteur de la flamme olympique et d’allumer la vasque. Belle idée.
aaLa crise de larmes de Gustavo Kuerten
Longtemps, on a cru qu’il allait être l’ultime porteur de la flamme olympique. Finalement, Gustavo Kuerten s’est « contenté » d’être l’homme qui rentrait dans le Maracana avec le feu sacré. Ovationné par la foule, accueilli par des « Guga, Guga, Guga », le triple vainqueur de Roland-Garros a ouvert le robinet à larmes au micro d’une TV brésilienne. Poignant. Mais surtout très beau.