CYCLISMETour de France: Merci Romain Bardet de nous avoir fait vibrer comme ça

Tour de France: Merci Romain Bardet de nous avoir fait vibrer comme ça

CYCLISMELe Français s’est imposé à Saint-Gervais-les-Bains grâce à une inspiration exceptionnelle…
Julien Laloye

Julien Laloye

Romain Bardet nous a fait frissonner comme des gamins, et on ne dit pas ça parce qu’il est Français. Enfin, si, un peu, mais là, c’est le génie du garçon qu’on a envie de célébrer, pas sa nationalité. Presque trois semaines qu’on suit un Tour soporifique, où les Sky verrouillent tout et où les favoris sucent des roues pour garder une septième place au général. Et puis Bardet est arrivé.

>> La magnifique victoire de Romain Bardet à suivre en direct comme-à-la-maison

La pluie tombait dru, ça chutait comme des dominos dans la descente de la cote de Domancy, on s’apprêtait plus à compter les morts qu’autre chose. Dans l’oreillette de Bardet, cinquième au général ce matin, des consignes de prudence, pour ne pas tout hypothéquer en prenant des risques inconsidérés. Heureusement, le Français n’a rien écouté, tout comme son coéquipier Mikaël Chérel.

« «C'est le vélo à l'instinct, rien n'était prémédité, résumait Bardet au micro de Gégé Holtz. Avant la descente, Mika m’a dit "Suis-moi, on peut faire un gros coup", j’ai répondu "T’es mes yeux je prends ta roue je te fais confiance»" même si on nous disait le contraire dans l’oreillette ». »

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Il a fallu un petit concours de circonstance, quand même : la chute du maillot jaune sur une route glissante, bien esquinté sur le côté droit et en souffrance sur la dernière montée, qu’il a terminée à l’agonie. Avec une minute d’avance avant la montée sur Saint-Gervais, 10 bornes à plus de 8 % de moyenne, Bardet avait encore tout à faire. Il a tout fait, y compris se débarrasser de cette sangsue de Rui Costa, qui court comme joue son équipe de foot, et ce n’est pas un compliment. Victoire d’étape et deuxième place au général, BOUM. Et encore heureux, on a envie de dire. Parce qu’au bout, c’est le vélo d’attaque qui est récompensé, pas celui des watts à la mors-moi-le-nœud.

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Reste à conclure l’affaire samedi, une étape qui convient presque encore mieux à Bardetor avec une longue descente sur Morzine pour finir. On ne va pas s’enflammer non plus, il ne va pas reprendre 4 minutes à Froome comme ça, mais Bardet a conscience d’avoir les meilleures jambes de sa vie. Ça vaut le coup d’y retourner, Froome peut encore tomber, et qui sait… Bardet encore : « Je savais que j’étais peut-être dans la forme de ma vie, j’attendais que les choses se décantent, je vais déjà savourer, je vais prendre les choses comme elles viennent, mais je ne vais rien lâcher demain, si je suis sur le podium à Paris, c’est un conte de fées ». Une nouvelle deuxième place après celle de Péraud il y a deux ans. Avec un peu de chance, le successeur de Bernard Hinaut attendra moins que celui de Yannick Noah.

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